Ouverture à Niamey d’un séminaire international sur le Néocolonialisme et le Néolibéralisme en Afrique

Ouverture à Niamey d’un séminaire international sur le Néocolonialisme et le Néolibéralisme en Afrique

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Niamey,  06 Jan (ANP) Le gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a présidé, ce lundi 06 janvier 2025, l’ouverture d’un séminaire international de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM), dans l’amphithéâtre de la mutuelle de la police et de la Garde Nationale de Niamey.
Cette rencontre qui se tient du 06 au 10 janvier 2025 dans la capitale du Niger regroupe les activistes africains de lutte contre le néocolonialisme et le néolibéralisme en Afrique.
Durant 5 jours, ces structures syndicales vont réfléchir sur les voies et moyens pour trouver une solution pour une Afrique libre, souveraine et économiquement autonome.
Dans son intervention à l’occasion de l’ouverture des travaux de ce séminaire,  le gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a souhaité la bienvenue aux participants
Après avoir salué la tenue de ce séminaire international, le gouverneur de la région de Niamey a relevé la pertinence du thème qui cadre avec les enjeux qui jalonnent la dynamique révolutionnaire qui a cours dans l’espace de la Confédération AES.
En effet, a-t-il indiqué,  »cette lutte nécessite une dynamique africaine responsable dont le carburant émanera des Syndicats, des Associations, des Acteurs de la Société Civile, fermement résolus à porter la voix de ceux et celles qui sont souvent réduits au silence ou encore ceux et celles qui hésitent à s’y engager ».
Le général Assoumane Abdou d’appeler ous ces acteurs dont les jeunes, les femmes, les travailleurs, les paysans, les communautés vulnérables, à  »saisir l’occasion de ce sursaut patriotique, l’allure de ces révolutions pour rendre l’avenir de l’Afrique, radieux » précisant que  » ces (02) deux systèmes ont fait qu’en Afrique, l’impulsion belliqueuse est devenue une culture, un état d’âme, une dynamique sociale faisant de l’Africain, un loup pour l’autre Africain, dès lors que ses intérêts ou ceux de sa communauté sont menacés ».
Il a également relevé que  »les Africains sont en réalité, les riches les plus pauvres du monde et les pauvres, les plus riches du monde ».
En Afrique, a-t-il poursuivi,  »le cas de la Confédération AES doit servir de ferment ».
 »On se bat; particulierement dans l’espace de la Confederation AES, nous allons nous battre car, ce qui est en jeu, au-delà de l’existence même de nos Etats, c’est l’équilibre géostratégique mondial, la balance des forces pour la reconfiguration des aires géographiques d’un point de vue doctrinal et idéologique » a-t-il soutenu avant d’inviter l’ensemble des acteurs clés de cette lutte à mettre en place, « des systèmes utiles et pertinents pour notre gouvernance afin que ceux qui ont des fonctions importantes à exercer, soient plus efficaces, avec des contrats d’objectifs précis pour plus d’impacts positifs sur les cours de nos sociétés ».
Pour le gouverneur de Niamey,  »les systèmes inventés pour vous, mettront les uns et les autres à l’abri de la perversion par des systèmes d’intérêts qui se cristallisent autour des pouvoirs en altérant les compétences, les talents et les qualités ».
Prenant la parole à son tour le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats du Niger, M. Abdou Issaka a rappelé qu’à travers ce séminaire, « nous affirmons, haut et fort, que l’Afrique a le droit de tracer son propre chemin, de prendre ses propres décisions, sans ingérence étrangère. »
Selon lui, « la présence parmi nous des experts internationaux, des dirigeants syndicaux, des acteurs de la société civile, tous sont unis par un même objectif: celui de bâtir une Afrique libérée, souveraine et économiquement autonome ».
Par conséquent, a souligné Abdou Issaka,  »il est impératif de soutenir fortement les politiques de nos chefs d’État et de mettre en place des stratégies efficaces pour résister aux pressions impérialistes ».
 »Ensemble nous avons un rôle historique à jouer, un rôle dans lequel chaque contribution compte », a-t-il fait savoir notant  »qu’ensemble, dans la solidarité, la détermination et la vision commune, nous pouvons faire reculer les forces de l’impérialisme ».
Pour le SG du syndicat national des enseignants élémentaires, Cheikh Allassane,  » le développement du capitalisme aurait été impossible sans l’exploitation sauvage des hommes, des femmes et des enfants Africains. »
Outre les êtres humains, a-t-il dit,  »l’Afrique a été et reste le principal fournisseur des matières premières de base » rappellant enfin que  »le pillage du continent continue de s’appuyer sur les politiques coloniales et néocoloniales, et par la juste combinaison de trois d’entre elles: les guerres, la pauvreté et la corruption ».

IWI/AS/ANP 25 janvier 2025

Contributeurs

Saley Assane
Redacteur en chef


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