Niamey, 30 Mars (ANP) – Le bilan des dix (10) ans de mise en œuvre du Programme de ‘’Renaissance’’ du Président de la République Issoufou Mahamadou est marqué par de nombreuses avancées dans le domaine de la sécurité.
En effet, ce programme qui vise, à travers son 3ème axe prioritaire, à « redéfinir et mettre en œuvre une politique de sécurité nationale et de consolidation de l’autorité de l’État à tous les niveaux » a permis le renforcement des capacités humaines et matérielles des FDS ainsi que la réalisation des infrastructures.
« Afin de disposer de ressources humaines nécessaires pour assurer la défense du territoire et la sécurité publique, des recrutements ont été opérés dans tous les corps des FDS. Cela a permis de renforcer les effectifs des FDS qui ont plus que doublé sur la période », rapporte un document du gouvernement, dont copie est parvenue à l’ANP.
Ce document élaboré par la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG) dresse, en effet, le bilan des réalisations des actions de l’Exécutif durant la période 2011-2021.
Ce bilan note aussi que des sessions de formations continues ont été régulièrement organisées au profit des éléments des FDS suivant leurs domaines de spécialisation, de même qu’une école militaire supérieure a été créée dans le but de former les officiers d’état-major et de commandement.
En outre, rapporte le document, les FDS ont été dotées de matériels roulants, d’équipements militaires adéquats, de nouveaux avions militaires.
Par ailleurs, il convient de noter la construction de logements sociaux en faveur des FDS, la création d’un fonds spécial dénommé WAQF pour soutenir les orphelins et veuves des militaires tombés sur le champ de bataille, ainsi que la construction d’un monument des martyrs à Niamey en hommage aux militaires tombés au front.
« Ces efforts ont contribué à assurer la sécurité des personnes et à défendre l’intégrité du territoire national. Les divers appuis apportés aux FDS ont permis d’organiser des patrouilles mixtes régionales et départementales sur l’ensemble du territoire national, ainsi que des opérations régulières de contrôle. Cela a abouti à l’interpellation des individus suspects, à la saisie des armes illicites de tous calibres et d’importantes quantités de produits prohibés ainsi qu’à la prévention des attaques des groupes armés », rapporte le document.
Dans le cadre de la coopération sécuritaire avec les pays voisins, des efforts ont été menés à travers l’installation des bornes de frontière et des bornes de densification. Enfin, des opérations militaires ont été organisées dans le bassin du lac Tchad, le Djado et sur les frontières avec le Mali et le Burkina Faso.
Le Niger a consolidé sa coopération militaire avec ses partenaires et a marqué sa présence dans les initiatives sécuritaires et de maintien de la paix. En effet, les relations de coopération sécuritaire avec la France et les États-Unis ont été renforcées et ont permis la réalisation d’actions conjointes, notamment la mise en œuvre de l’Initiative sur la Gouvernance Sécuritaire (IGS) à travers le Plan d’Actions Conjoint de Pays (JCAP) qui est un accord bilatéral entre les gouvernements américain et nigérien.
D’autres conventions de coopération militaire ont été signées avec des pays amis dont la Turquie, l’Iran, la Chine, l’Allemagne, le Pakistan et l’Italie. Le Niger a également joué un rôle important dans la mise en place des initiatives sécuritaires régionales, notamment la force conjointe du G5 Sahel, la Force Multinationale Mixte de la CBLT et la force en attente de la CEDEAO (composante de la force en attente de l’Union Africaine).
Dans le cadre des missions des Nations-Unies, le Niger a activement participé aux efforts de maintien de la paix dans le monde par l’envoi de contingents militaires.
MSB/KPM/ANP-0158 Mars2021