Les Premières Dames de la CEDEAO s’engagent à appuyer la mise en place d’infrastructures de traitement de la fistule obstétricale

Les Premières Dames de la CEDEAO s’engagent à appuyer la mise en place d’infrastructures de traitement de la fistule obstétricale

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Niamey, 05 Oct. (ANP) – Le Forum des Premières Dames de la CEDEAO a pris fin jeudi à Niamey, avec l’engagement des participantes à appuyer la mise en place d’infrastructures de traitement de la fistule obstétricale et à allouer les moyens financiers adéquats pour mener la sensibilisation et accompagner la réinsertion socioéconomique des femmes guéries de fistule obstétricale dans leur communauté de base.Dans un communiqué final, les Premières Dames de la CEDEAO, après avoir réaffirmé leur engagement en faveur de la réalisation de la Vision 2020 de la CEDEAO d’aller de la CEDEAO des Etats vers la CEDEAO des peuples à travers des interventions mieux ciblées sur les femmes et les enfants de l’espace communautaire CEDEAO, ont invité les pays membres de l’organisation sous-régionale à définir, d’ici à 2020, des indicateurs harmonisés sur la fistule obstétricale dans les Systèmes Nationaux d’Informations Sanitaires afin d’en évaluer la prévalence et de mieux comprendre son impact ainsi que ses progrès dans la région ouest-africaine.Relativement à la protection de l’enfant, un autre thème débattu lors des assises de Niamey, le Forum des Premières Dames de la CEDEAO s’est engagé à soutenir la mise en œuvre du Cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de protection de l’enfant (SPE) en vue de répondre et prévenir la violence, l’abus et l’exploitation. Les participants ont, en outre, invité la CEDEAO a assurer la mise en place effective d’un observatoire sur la protection de l’enfantEnfin, en matière de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, les 1ères Dames de la CEDEAO se sont engagées à travailler à l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables basées sur le genre, telles que le mariage des enfants, celui précoce ou forcé, etc., avant d’inviter tous les pays de la CEDEAO à prendre, d’ici 2020, des mesures concrètes et efficaces pour l’éradication des mutilations génitales féminines et de violences basées sur le genre qui intègrent la prévention, la sanction et la réparation des dommages causés.Autour du thème : « La réponse des Premières Dames de la CEDEAO pour l’éradication de la fistule obstétricale et leur implication à la protection des femmes et de l’enfant en Afrique de l’Ouest », note-t-on, la rencontre a vu la participation des Premières Dames du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. Celles du Bénin, de la Guinée, du Nigeria et de la Sierra Leone s’étant faites représentées.Cette rencontre, organisée en partenariat avec la Commission de la CEDEAO, la République du Niger et la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame du Niger, Dr Malika Issoufou a pour objectif général de renforcer l’engagement politique des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO autour des solutions opérationnelles à mettre en œuvre dans les 15 pays membres relativement aux questions de la protection de la femme et de l’enfant.Trois thèmes prioritaires ont été débattus et concernent, entre autres, la réponse des Premières Dames de la CEDEAO à l’éradication de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest ; le cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance pour parer et prévenir la violence, les abus et l’exploitation ; la lutte contre les mutilations génitales féminines et l’impact de la violence sexiste contre les femmes et les jeunes en Afrique de l’Ouest.KPM/ANP/Octobre 2017

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