Niamey, 03 déc (ANP) – L’Union décide une contribution immédiate de 100 millions de dollars à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaireLes dirigeants de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dont SEM Issoufou Mahamadou, réunis le mardi 3 décembre 2019 à Dakar, au Sénégal, ont décidé une « contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois membres de la ligne de front du G5 Sahel afin de contribuer de façon urgente à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire ».Dans un communiqué final ayant sanctionné la Session Extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont indiqué que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.La Conférence présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Dramane Ouattara, a adopté un Fonds Régional de Sécurité pour la mobilisation des ressources financières conséquentes sur le moyen terme destiné à poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action, indique le communiqué.Elle exprime sa grande préoccupation face à la récurrence des attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.Soulignant l’importance de promouvoir une approche concertée et globale pour relever le défi sécuritaire, la conférence salue la détermination de l’Union à faire face à l‘insécurité grandissante.Dans un discours d’ouverture de cette conférence, mardi matin, le Président Alassane Ouattara a dit que cette rencontre se tient « dans un contexte où en dépit des avancées que nous enregistrons au plan économique, les menaces à la paix et à la sécurité se font de plus en plus pressantes ».Le Chef de l’Etat ivoirien a souligné l’importance de la solidarité entre les Etats membres de l’Union et a salué les initiatives prises qui concourent à rendre opérationnel le G5 Sahel.Mais ces initiatives restent confrontées au problème de financement, d’où la nécessité de trouver des moyens de financement alternatifs et durables afin de faire face à ces défis, a-t-il indiqué.AA/AS/ANP 0013 Novembre 2019