Niamey, 20 Nov (ANP)- ‘’La Représentation des Filles dans les Médias : Défis et Perspectives’’, c’est le thème d’une conférence-débat organisée par la Maison de la Presse en partenariat avec Plan Niger ce mercredi 20 novembre 2019 à Niamey.S’inscrivant dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Jeune Fille le 11 octobre de chaque année et couplée à la célébration, ce jour, des 30 ans de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant, l’objectif de cette rencontre d’échanges est selon le Président de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna, de contribuer à la promotion de l’image de la femme à travers les médias mais aussi la protection des droits des enfants.‘’En effet, si les conditions de vie des enfants ont évolué ces dernières années, de nombreux droits de l’enfant peinent aujourd’hui encore à être respectés’’ a-t-il indiqué.‘’L’image que l’on donne des femmes dans les médias est souvent celle d’objets sexuels, de tentatrices, de mères ou d’épouses. Llorsqu’ils ont besoin d’un expert sur sujet, les journaux, radios ou chaînes de télévision sont moins susceptibles de faire appel à une femme’’ a-t-il ajouté.M. Ibrahim Harouna a rappelé qu’ ‘’il y a vingt ans, 189 Etats membres des Nations-Unies ont reconnu le rôle crucial joué par les médias dans la lutte contre les stéréotypes sexistes qui influent notre façon de penser et d’agir, ils ont fait de la place des femmes dans les médias l’un des 12 domaines critiques du Programme d’action de Beijing et ils ont exhorté les médias du monde entier à apporter une plus grande contribution à la promotion des femmes ». »Les femmes ont le droit au même titre que les hommes de participer au débat public y compris dans les médias et d’exprimer leur point de vue et leurs idées qui doivent être entendus, chacune et chacun méritent de vivre à l’abri des stéréotypes sexistes blessants » a-t-il affirmé.Le Président de la Maison de la Presse a par ailleurs notifié que  »les décideurs dans les médias devraient entre autres, être formés à la prise de conscience des questions liées au genre afin d’endiguer les biais sexistes profondément enracinés et souvent inconscients; d’adopter et exécuter des politiques sur la parité des sexes dans les médias, il doit y avoir un nombre égal d’employées à tous les niveaux, des journalistes aux décideurs; soutenir les femmes dans les médias en leur proposant des formations et en améliorant leur visibilité ». »Les filles sont fortes, intelligentes, talentueuses innovantes, puissantes, capables, courageuses , il n’ y a aucune raison de ne pas leur faire confiance » a souligné M. Ibrahim Harouna. »Cette rencontre nous permettra d’échanger, mais aussi de nous engager sur une meilleure voie, de contribuer tous à l’amélioration de l’image de la femme dans les medias » a-t-il ajouté.Le Président de la Maison de la Presse a, enfin, remercié Plan Niger, avec le soutien duquel cette rencontre a été organisée.Prenant la parole à son tour, le Représentant de Plan Niger M. Paul Zinsou Fagnon a affirmé que cette journée représente pour eux, acteurs de la protection des droits des enfants, une journée importante et a remercié les Autorités du Niger pour leurs efforts louables dans le cadre du respect des droits de l’enfant ».Trois panelistes à savoir Mme Maïmouna Diado Amadou Rédactrice en Chef du groupe de presse Tambara, Nafissatou Hassan Alfari SG de la Cellule Nigérienne des Jeunes Filles Leaders et M. Ibrahim Illa Secrétaire général de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) ont intervenu sur des thèmes tels, la place des femmes dans les médias au Niger; l’autonomisation des femmes et des filles et l’environnement juridique à savoir les atouts juridiques de la jeune fille et même de la femme.Ces présentations ont été suivies des débats fructueux.MTM/DKLE/AS/ANP/0092 Novembre 2019