Niger : L’opposition politique demande la libération de ses militants incarcérés à la suite de la crise postélectorale 2021

Niger : L’opposition politique demande la libération de ses militants incarcérés à la suite de la crise postélectorale 2021

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Niamey, 28 juillet (ANP)- Au Niger, l’opposition politique a demandé la libération ‘’sans condition’’ de ses militants incarcérés, à la suite de la crise postélectorale de 2021, qui ne sont que des ‘’prisonniers politiques’’, selon elles.

C’est à travers une déclaration de presse tenue, ce Mardi 27 juillet 2021, que les trois principales structures opposées au régime du Président Mohamed Bazoum ont lancé cette revendication.

Les organisations signataires de cette déclaration sont : la coalition pour une alternance politique (CAP20-21) ; l’alliance des candidats pour le changement (ACC) ; le front républicain pour le changement (FRC), ainsi que leurs alliés.

‘’Au regard de la gravité de la situation (…) la coalition CAP20-21/ACC/FRC et alliés (…) exige la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques, à savoir l’autorité morale du MODEN/FA/LUMANA-AFRICA son excellence Hama Amadou, le Président Abdou Mamane Lokoko, le Général à la retraite Moumouni Boureima, Monsieur Seydou Tahirou Mayaki, Monsieur Anas Djibrila de Débout-Niger-Débout et toutes les personnes arbitrairement arrêtées dans le cadre de la crise postélectorale’’, a lancé Habibou Kané Kadaouré, membre de la coalition, en donnant lecture de la déclaration.

Outre cette revendication, la coalition des opposants a aussi, au cours de cette sortie médiatique, réaffirmé ‘’son soutien ferme et indéfectible au Président élu, son excellence Mahamane Ousmane », tout en contestant ‘’la légitimité’’ de l’actuel pouvoir exécutif du pays.

Insistant sur ce boycott, la coalition déclare ‘’cette opposition, nous la maintenons sans ambiguïté aucune’’ ajoutant que ‘’pour faire corps, le Conseil du candidat Mahamane Ousmane a introduit un recours auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO aux fins de constater et condamner les multiples violations de ses droits dans le traitement du dossier des élections présidentielles du 21 février 2021, par la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle. En dépit du contexte, nous avons foi dans l’issue favorables de cette requête’’.

Rappelons qu’à l’issue du deuxième tour de l’élection présidentielle 2021, Monsieur Mohamed Bazoum est élu Président de la République du Niger avec 55,67 % des voix tandis que son challenger, Monsieur Mahamane Ousmane, obtenait 44,33 % des suffrages. Une défaite toujours contestée par le camp de ce dernier.

MSB/AS/ANP 0157 Juillet 2021

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