Zinder, 31 Mai (ANP). La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a organisé, le week-end dernier à Zinder, avec l’appui financier de l’Union Européenne, un Atelier de formation de deux jours à l’intention des organisations de la société civile de la région sur les ‘’instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux relatifs aux libertés publiques-liberté de manifester, d’aller et venir, d’expression et droit à un procès équitable.
La cérémonie inaugurale a été présidée par le Secrétaire général de la région, M. Maman Harou qui a témoigné l’engagement ferme et le soutien sans faille des participants aux actions que mène la CNDH pour s’acquitter de son mandat de promotion et de protection des droits de l’Homme en général et des droits des couches vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et handicapées en particulier, sur l’ensemble du territoire national.
Nul n’ignore aujourd’hui, a-t-il dit, que ‘’la jouissance des droits de l’Homme connait une amélioration au Niger qui résulte non seulement des actions menées par l’Etat, mais aussi de la prise de conscience générale quant à l’importance des droits humains et de leur place dans un Etat de droit et de démocratie’’.
Toutefois, a-t-il ajouté, ‘’la vigilance doit être permanente au regard des multiples préoccupations liées aux droits humains qui secouent la sous région en général et le Niger en particulier’’.
C’est le cas, a expliqué le Secrétaire général du gouvernorat, avec les ‘’agissements des terroristes, des bandits armés qui impactent négativement sur la jouissance des droits de l’Homme par les paisibles populations’’.
Pour ce faire, ‘’nous faisons confiance à la CNDH, notre Institution constitutionnelle qui est chargée de veiller à l’effectivité des droits consacrés dans notre Loi fondamentale et les instruments juridiques régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme’’ a-t-il insisté.
La CNDH, rappelle-t-on, a pour mission de recevoir les plaintes et de diligenter des enquêtes sur les cas de violations des droits humains.
Elle dispose des pouvoirs d’investigations les plus étendus sur toutes les questions relevant des droits humains.
A ce titre, elle reçoit les plaintes des victimes, de leurs ayants droits, des associations et organisations non gouvernementales des droits humains et de toute personne physique ou morale intéressée, les dépositions des témoins et les déclarations des présumés auteurs.
SY/AS/ANP 0195 mai 2021