Niamey ,22 Aout (ANP) – En cette période d’hivernage, des produits tels que les arachides, le manioc, les melons sont des produits les plus visibles sur les étables. Ils proviennent de diverses régions du pays.
Moussa Abdou, commerçant grossiste d’arachide du marché katako (Niamey), explique « l’arachide que vous voyez ici, vient du Nigeria, nous l’importons là-bas, cet aliment nous le vend en gros à des prix abordables, le sac est à 20000 voire 23000F. Ce métier que nous faisons est vraiment rentable».
« Les problèmes ne manquent pas, vu que l’arachide ne supporte pas la chaleur et parfois si elle dure dans un sac, ça se ‘’gâte’’ et cela nous amène trop de perte a-t-il dit.
Ce commerce fait vivre de nombreux détaillants et autres intermédiaires. C’est le cas de ce jeune âgé de 24 ans qui soutient qu’il exerce ce métier pour ne pas chômer « le problème que nous rencontrions si on part acheter l’arachide au marché chez les grossistes, on l’achète sans vérification, c’est pourquoi parfois on trouve toute la moitié est ‘’gâtée’’, les tasses que vous voyez on les vend à 500 ; 750 ; 1000F » fait savoir le commerçant.
Autre produit saisonnier qui provient des différentes régions du Niger, à savoir Malgorou (Gaya) ,Balayara (Tilaberi). Chaque région produit diverses variétés de manioc, le manioc venant de malgorou (GAYA) est trop sucré que de celui venant de Balayara (Tilaberi), le sac de manioc coûte très cher, il y a ce qu’on trouve à 12000f et à 15000f, tout dépend du sac voulu, selon l’explication du commerçant.
Il ajoute aussi que le problème qu’ils rencontrent dans ce métier est que « si on l’achète sans avoir une certaine vérification, nous-mêmes, est source de perte vu qu’on trouve souvent la moitié du sac incomestible ».
« Ce métier que nous exerçons n’est pas rentable » soutient le marchand.
Au Niger la plupart des cultures sont saisonnières.
SGl/CA/ANP 0155 AOUT 2023