Un nouveau Cadre de partenariat avec le Niger pour un changement porteur de transformations

Un nouveau Cadre de partenariat avec le Niger pour un changement porteur de transformations

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Niamey, 13 Avr (ANP)- Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 10 Avril 2018, son Cadre de partenariat avec le Niger pour la période 2018-2022, selon un communiqué de cette institution de l’ONU, dont une copie est parvenue à l’agence nigérienne de presse (ANP ; officielle). « Ce Cadre de partenariat-pays rompt avec les méthodes anciennes. Il aidera le Niger à augmenter progressivement la productivité et les revenus en milieu rural, à valoriser le capital humain, à promouvoir une meilleure protection sociale et gouvernance au profit des emplois, de la prestation de services et de la croissance. Les différentes interventions prévues au titre de ces trois axes seront concentrées sur l’autonomisation des femmes et des filles et la réduction des risques de conflit et de fragilité », explique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. Au Niger, l’agriculture et l’élevage emploient plus de 80 % de la main-d’œuvre et représentent 40 % du PIB, mais le niveau de productivité de ces deux secteurs reste très faible. L’autonomisation des femmes et des filles contribuera donc à créer des conditions propices à la promotion d’une main-d’œuvre plus productive et à la constitution de familles moins nombreuses et en meilleure santé. Cela améliorera en particulier les conditions de vie dans le monde rural. Par ailleurs, la réalisation d’investissements durables en faveur des femmes vivant en milieu rural stimulera la productivité globale et les revenus. Le CPF prévoit également des investissements supplémentaires dans les infrastructures, l’électricité, l’approvisionnement en eau et l’assainissement, les routes rurales et l’infrastructure numérique ainsi que dans les services, afin d’accroître la productivité et les revenus agricoles. S’agissant du secteur privé, la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé, envisage d’augmenter ses activités au Niger ; elle continuera de se concentrer sur la promotion des micro, petites et moyennes entreprises, l’agro-industrie et le développement des infrastructures par le biais de partenariats public-privé. Pour sa part, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), l’institution membre du Groupe de la Banque mondiale chargée de promouvoir l’investissement étranger direct, s’attachera à attirer le secteur privé étranger au Niger. Elle pourra faire appel pour cela au Guichet de promotion du secteur privé de l’Association internationale de développement afin de réduire les incertitudes et les risques, réels ou perçus, qui pourraient faire obstacle à la réalisation d’investissements à fort impact par le secteur privé. « Le Cadre de partenariat-pays aura pour objectifs de réduire les retards de croissance chez les enfants de 0 à 59 mois, de produire 200 MW supplémentaires d’électricité et de soutenir 22 marchés ruraux hebdomadaires qui bénéficieront de l’accès aux routes en toute saison », affirme Siaka Bakayoko, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger.Le nouveau Cadre de partenariat avec le Niger remplace la Stratégie de partenariat-pays (2013-2016) ; il repose sur un Diagnostic-pays systématique complet dont la réalisation s’est achevée en 2017. Il est en outre en phase avec le Plan de développement économique et social préparé par le gouvernement du Niger dans le cadre de sa Vision 2035. Il s’attaquera aux risques de fragilité, de conflit et de violence en appuyant la réponse du Niger aux crises actuelles et en l’aidant à réduire les tensions grandissantes.Par ailleurs, les ressources disponibles pour le Niger au titre d’IDA-18 pourraient dépasser un milliard de dollars. Cela représente une occasion sans précédent d’améliorer et d’élargir l’étendue de l’assistance du Groupe de la Banque mondiale pour atteindre son double objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée de manière durable sur le plan social et environnemental.Source : Banque mondiale

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