NIAMEY, 25 juin (ANP) – La communauté internationale célèbre dimanche 26 juin 2022, la 35e Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue, sous le thème : « relever les défis que pose la drogue dans les situations de crises humanitaires et sanitaires ».
A cet effet, le Ministre de la Justice Garde des Sceaux M. Ikta Abdoulaye Mohamed a livré un message ce samedi 25 juin dans lequel il a annoncé que le thème de cette année, « d’après le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, met en exergue les conséquences des problèmes liés à la drogue sur les crises sanitaires et humanitaires ».
Il est de ce fait, « avéré que c’est sous l’emprise de la drogue que les ‘’terroristes’’ agissent pour commettre les crimes les plus odieux ».
Et le Niger vit les affres et les conséquences du terrorisme en dépit de la lutte implacable que mène l’Etat, selon le ministre de la Justice, qui indique par ailleurs que le gouvernement « s’est résolument engagé à redoubler d’efforts dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue ».
La Journée internationale de la lutte contre la drogue, au-delà de l’engagement qu’elle représente, vise également à mobiliser et à conscientiser les populations face à l’abus des drogues, à encourager les jeunes à penser d’abord à leur santé, en abandonnant l’usage de la drogue, source de psycho-dépendance aux conséquences souvent irrémédiables.
En abordant les défis liés aux drogues en temps de crises sanitaires et humanitaires, l’Organisations des Nations Unies offre « à la communauté internationale en général et aux citoyens nigériens en particuliers, une occasion d’approfondir la réflexion sur les conséquences sanitaires et humanitaires liées à l’abus et au trafic de la drogue dans les zones d’insécurités et les camps des réfugiés » a annoncé le ministre Ikta Abdoulaye
Au plan national, l’évaluation du phénomène montre que les drogues les plus connues des populations restent le Diazépam, le Tramadol ainsi que le Chanvre indien aussi il a été démontré que les jeunes constituent la couche sociale la plus exposée aux risques de l’abus et du trafic de drogue dans notre pays. C’est fort de cela que le gouvernement a adopté plusieurs mesures aussi bien répressives que préventives pour lutter efficacement contre ce fléau.
Cependant, annonce le ministre de la Justice, « tant que notre pays n’aura pas atteint le taux zéro de consommation de drogue, des mesures adéquates continueront à être prises pour prévenir et réprimer non seulement la consommation, mais également la vente des drogues et de toutes substance illicites, afin de préserver la santé, voire la vie de nos concitoyens les plus vulnérables, notamment les femmes et la jeunesse ».
Le ministre Ikta appelle la population en général, et la jeunesse en particulier, à « accompagner les efforts que mène le gouvernement dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue, car ce fléau nuit à la santé humaine, fragilise l’économie et crée l’insécurité ».
SML/ANP/175/Juin 2022