Table ronde à Londres sur le commerce et l’investissement au Niger

Table ronde à Londres sur le commerce et l’investissement au Niger

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Niamey, 6 mai (ANP) – Au deuxième du jour de la visite de travail du Président de la République à Londres (Royaume – Uni), le fait marquant est sans conteste l’ouverture de la Table Ronde sur le commerce et l’investissement au Niger. La rencontre, qui a eu lieu dans les locaux du prestigieux Royal Air Force Club, a regroupé autour du Chef de l’Etat et de sa délégation plus d’une trentaine de structures publiques et privées opérant dans le financement du développement, les ministères des affaires étrangères, de la coopération et des finances, banques et assurances, sociétés de construction, opérateurs des secteurs de la santé, de l’eau et de l’énergie, consultants…, « toutes désireuses, selon leur porte-parole, d’échanger avec le Président Nigérien et de travailler avec le Niger ».

Dans son discours d’ouverture de la Table ronde, le Président Mohamed Bazoum s’est dit heureux de constater que la coopération avec le Royaume-Uni, balbutiante il y a quelques années, s’est bien renforcée. « Nous sentons, a-t-il dit, un réel intérêt des investisseurs britanniques pour notre pays. Et vous avez raison : le Niger offre de réelles opportunités ».

Le Chef de l’Etat s’est largement étendu sur les potentialités du Niger dans divers domaines : une immense réserve en eaux souterraines, rendant arables 20 millions d’hectares pour des projets agro-industriels ; un grand cheptel, qui reste à industrialiser ; de l’or et du gaz, faiblement exploités à ce jour ; de l’uranium en grande quantité qui, quoi qu’on dise, reste l’avenir énergétique du monde ; du pétrole, insuffisamment exploré ; du ciment, des phosphates, etc.

Le Niger, a martelé le Chef de l’Etat, est une économie en devenir qui, en ce moment, a surtout besoin d’énergie : une énergie à coût abordable pour que la production soit compétitive, est nécessaire pour l’industrialisation. Et ce domaine doit faire l’objet de toutes les attentions des investisseurs, puisque l’énergie est un marché communautaire : « vous pouvez la produire au Niger, et la vendre à tous les pays de la région », a précisé le Président Bazoum.

Evoquant le climat des affaires qui tient à cœur les détenteurs de capitaux, le Chef de l’Etat les a rassurés : d’un côté, la gouvernance actuelle est basée sur les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit, de l’autre le gouvernement nigérien a engagé une réforme profonde de ses codes des investissements et des impôts, afin d’en expurger tout ce qui peut constituer un obstacle pour les affaires.

Après l’intervention du Chef de l’Etat, et les réponses qu’il a lui-même apportées à certaines questions des investisseurs britanniques, les ministres en charge du commerce et du pétrole, ainsi que les directeurs généraux de l’ANEC (Agence Nationale de l’Economie des Conférences) et de l’ANPIPS (Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements privés et des Projets stratégiques) et les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, ont approfondi avec la partie britannique les différents aspects climat des affaires et des opportunités offertes par le Niger.

Dans la soirée de ce vendredi 5 mai 2023, le Président Mohamed Bazoum a reçu en audience des délégations d’investisseurs : il s’agit des dirigeants de Tysers, de British Investment International, d’ERG, de Deutsche Bank, de Lloyds Banking Group, de Santander et de l’UKEF.

SML/ANP/046/Mai 2023

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