Niamey, 31 Jan (ANP) Suite à l’annonce faite par le ministère du commerce et de l’industrie, le prix du hadj 2024 a connu une baisse par rapport au prix 2023, une équipe de L’ANP a interviewé quelques prometteurs des agences de voyage en terre sainte.
Le chef de l’agence Albarka M. Ali Garba a indiqué que » L’année passée, l’Arabie saoudite a restauré une taxe de visa qui en fin de compte a fait fixer le prix à 3.258.733f. Dans la sous-région c’était le Niger qui avait le plus bas tarif du hadj. Nous sommes très satisfaisants de cette réduction, l’année dernière avec la négligence des responsables de l’organisation du Hadj, nous avions rencontré beaucoup de difficultés, mais cette année nous avons pu partir même négocier des réductions chez les prestataires pour la restauration en Arabie Saoudite ».
» Le prix du billet d’avion a baissé par rapport à l’année passée, fruit de la détermination du commissaire actuel dont nous ne pouvons que remercions le bon Dieu’’ a-t-il indiqué. Cette année, le Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) a vraiment fourni des efforts avec son tout nouveau commissaire, qui a dirigé les opérations du hadj. C’est une personne très formidable avec ses relations qu’il a eues avec les prometteurs des agences pour fixer un bon tarif. Nous sommes fiers de son travail on espère que cette année ça va être exceptionnel ».
Pour le chef de l’agence Al- Hidaya M. Soufiane Assoumane, il a déclaré dans ses explications que »cette année, quelque 15 000 pèlerins nigériens sont attendus en Terre Sainte et vont devoir débourser 3 250 822 FCFA chacun pour l’édition 2024 du Hadj’’.
C’est le prix plafond annoncé, mardi dernière par le ministre du Commerce lors d’une rencontre qu’il a eue avec les responsables du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) ainsi que des représentants des agences de voyages et de pèlerinage.
» L’année dernière, le prix s’est élevé à 3.258.733 FCFA et malgré la hausse constatée, les pèlerins nigériens ont eu à subir beaucoup de désagréments, notamment en matière de transport et d’hébergement ».
Un futur pèlerin rencontré au niveau de l’agence Albarka M. Alhassan Ayouba a rappelé que »le hadj est l’un de cinq piliers en islam, c’est une obligation à celui ou celle qui a les moyens de visiter la terre sainte, l’État doit encore revoir le prix vu la situation de survie de notre pays pour que les pauvres en profitent pour visiter le pays plus béni du monde, la Mecque’’. Les cours de formation aux futurs pèlerins débuteront après le mois de ramadan »a-t-il dit.
NAK/SML/ANP/003/Février 2024