Niamey 31 (ANP)- Les musulmans du Niger ont entamé la dernière décade du mois béni du ramadan et ses des veillées de prières et d’invocations qui marque aussi les préparatifs de la fête ou l’Aid El fitr.Sur les marchés, dans les bureaux, dans les ateliers et dans la rue, la fête du mois béni de ramadan est au centre de toutes les conversations.La fin du mois béni les fidèles veulent tous le célébrer dans la tradition musulmane au Niger. Une tradition faite de ferveur, de tolérance, de pardon. de partage et de solidarité pour rendre grâce à Allah pour sa miséricorde et sa bonté infinie.Apres les épreuves de foi au cours de ce mois – abstinence, des prières surérogatoires- , les fidèles sont confrontés à la surenchère des prix des différents produits de la fête de « Ramdam ».Les ingrédients pour le repas de la fête partagé avec les voisins et les parents nécessairement copieux et abondant. sa principale composante est la volaille qui commence à flamber sur les différents marchés de la capitale.La pintade se vend mardi dernier entre 4500 FCFA à 5 000 FCFA tandis que le poulet s’achète entre 3 500 FCFA à 4 000 FCFA pour la volaille locale sur le marché de Koiratégui.En ce qui concerne les condiments, on constate une flambée des prix malgré leur disponibilité sur les marchés de Koirataguy et de Darassalam de Niamey. Les tomates, le poivron et d’autres produits ont enregistré une montée de prix.Pourtant, les commerçants avaient pris un engagement public à garder le même niveau de prix jusqu’à la fin du mois de ramadan.Ils jurent la main sur le cœur que la hausse est indépendante de leur volonté mais qu’il faut voir du coté des grossistes producteurs qui contrôlent la chaine de commercialisation.« Les commerçants n’ont pas tenu parole nous indique une hadja derrière ses verres fumés. Nous nous remettons au bon Dieu pour qu’il agrée nos prières» et « tout compte fait leur cupidité ne va pas empêcher aux musulmans de fêter incha Allah » renchérit une autre dame ayant suivi notre conversation.Après cet épisode vient le chapitre des habits pour la fête et autres soins de beauté. IL faut compter avec les incessants faux rendez vous du tailleur. Les coupures continues d’électricité s’y mêlent pour gâcher la fête pour les couturiers et autres tenanciers de salons de coiffures et de beauté et de …leurs clients.MHM/CA/ ANP – 00 154 mai 2019