Niamey, 17 Mars (ANP) – Plusieurs membres du Gouvernement nigérien ont répondu, ce samedi 17 mars 2018, aux questions directes posées à eux par des députés sur des sujets d’actualité.Ils sont une dizaine les membres du Gouvernement à se prêter à cette séance dite de « questions d’actualité » et qui consiste, pour le Ministre interpellé, à apporter directement de réponse à la question du parlementaire laquelle, tout en revêtant un caractère d’actualité, ne doit pas avoir un lien avec l’ordre du jour de la session en cours.C’est ainsi que des sujets aussi importants que l’entretien du réseau routier, la réforme du code minier pour prendre en compte la question de l’orpaillage traditionnel, la mauvaise qualité des services de télécommunication au Niger, ou encore le redéploiement des enseignants et la situation des contractuels de la santé ont été abordés.Si par exemple, selon le Ministre en charge des Mines, M. Hassane Barazé, la modification apportée au code minier devait permettre une meilleure organisation du secteur en mettant fin à l’orpaillage illégal tout en favorisant la promotion d’une catégorie d’entrepreneurs miniers nigériens, pour le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Sani Maïgochi, les désagréments constatés ces derniers jours au niveau des services des opérateurs est le fait de la nouvelle politique adoptée par le Gouvernement et qui vise à améliorer le taux de pénétration des NTIC au Niger grâce à des investissements importants.Quant au Ministre en charge de l’Enseignement Primaire, M. Daouda Mamadou Marthé, il a expliqué le redéploiement des enseignants par la nécessité de résoudre le déséquilibre constaté entre les villes et les campagnes, notant par exemple que plus de 2300 enseignants sont en surnombre dans la capitale Niamey, alors qu’ils en manquent cruellement dans certaines régions du pays. D’où la nécessité de combler le vide.Le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a, pour sa part, reconnu que les contractuels de la santé connaissent des problèmes liés au manque de paiement de leurs pécules. Mais selon lui, cette situation est le fait qu’ils aient été recrutés par les collectivités, qui ne disposent plus de moyens pour les supporter, et qu’au niveau national, il faut adopter une nouvelle ligne budgétaire qui fera l’objet d’une révision budgétaire très prochainement.KPM/ANP/Mars 2018