Ouverture de la Deuxième Session ordinaire au titre de l’année 2017 de l’Assemblée Nationale

Ouverture de la Deuxième Session ordinaire au titre de l’année 2017 de l’Assemblée Nationale

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Niamey, 06 Oct. (ANP) – La Deuxième Session Ordinaire au titre de l’année 2017 du Parlement nigérien, dite session budgétaire, s’est ouverte ce vendredi 6 octobre à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, sis Place de la Concertation de Niamey. Elle durera deux mois.C’est le Président de l’Institution, Ousseini Tinni, qui a procédé à l’ouverture des travaux, en présence du président du Parlement de la CEDEAO, du Premier Ministre Brigi Rafini, des Président d’Institutions républicaines, des membres du Gouvernement, ceux du Corps diplomatique et de plusieurs autres invités.Dans un discours, le Président Ousseini Tinni a abordé plusieurs sujets de préoccupation du moment, dont l’examen du budget 2018, objet principal de la session, mais aussi les questions de l’heure comme la vie politique et associative, la situation scolaire, ou encore les grandes problématiques de portée internationale.Relativement au budget 2018, le Président de l’Assemblée Nationale, après avoir rappelé que l’économie repose en grande partie sur l’agriculture et l’élevage tout en se réjouissant que la campagne agricole qui s’achève augure des bons résultats, a rappelé que son vote « connaitra de profonds bouleversements liés aux changements d’approche en matière de présentation », notamment l’approche budget-programme.Rappelant au Gouvernement la nécessité de « l’amélioration de la qualité de la dépense publique et de la réduction drastique des dépenses fiscales », M. Ousseini Tinni a invité ses collègues à « parvenir à un budget adapté au contexte économique actuel qui permette à notre pays de stabiliser davantage son économie ».Sur la situation sociopolitique du pays, le Président du Parlement nigérien a déploré « notre habitude commune à tout politiser », incriminant ainsi les nouveaux moyens de communication qui « semblent être un vecteur de fausses informations, de menace sur notre quiétude individuelle et collective ».« Au lieu d’être des instruments de liberté, ces moyens, a dit Ousseini Tinni, menacent notre liberté », du fait de « l’usage détourné qui en est fait ».Sur la question de l’école, il a invité les syndicats des enseignants à entreprendre des actions pour réhabiliter la noblesse de leur fonction, encourageant le Gouvernement à poursuivre l’œuvre d’assainissement du secteur qu’il vient d’entamer. Le souhait de l’Assemblée Nationale, a-t-il précisé, est « de voir cette école libérée de toute emprise corporatiste et de toute récupération politicienne ».Enfin, le Président de l’Assemblée Nationale a abordé les grandes problématiques de portée internationale qui représentent des enjeux importants, notamment le changement climatique, la révolution numérique, le dividende démographique, etc.KPM/AMC/ANP/Octobre 2017

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