Ouverture à Niamey d’un symposium régional de haut niveau sur la coopération et la complémentarité entre les Etats et la CPI

Ouverture à Niamey d’un symposium régional de haut niveau sur la coopération et la complémentarité entre les Etats et la CPI

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Niamey, 24 Oct. (ANP) – Le Premier Ministre et Chef de Gouvernement Brigi Rafini a présidé, ce mardi 24 octobre au Grand Hôtel de Niamey, l’ouverture d’un symposium régional de haut niveau sur la coopération et la complémentarité entre les Etats et la Cour Pénale Internationale (CPI).Trois jours durant, les participants à cette rencontre de Niamey, venus de treize pays africains (dont sept ministres en charge de la Justice) vont partager leurs expériences en matière d’interaction et de coopération avec la CPI, en plus de traiter des engagements de leurs Etats concernant la ratification et/ou l’adoption d’une législation de mise en œuvre et envers le principe de complémentarité.Organisé avec l’appui financier de l’Union Européenne et de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), le symposium de Niamey vise, selon le Premier Ministre Brigi Rafini, à échanger essentiellement sur la coopération des Etats à aider la CPI dans la réussite de sa mission.Après avoir fait observer que cette rencontre intervient dans un contexte sous régional marqué par l’insécurité dans plusieurs pays, le Chef de Gouvernement a assuré qu’au Niger, « nous restons persuadés que pour réussir la complémentarité et la coopération souhaitées par la Cour Pénale Internationale, une réforme de nos cadres est nécessaire ».Aussi, s’est-il dit convaincu que ce symposium, une véritable tribune pour présenter des thèmes importants se rapportant au Statut de Rome, mais aussi pour échanger sur des sujets de discussion en rapport avec la CPI, « va permettre à certains Etats de se départir des préjugés sur la CPI ».Auparavant, la Procureure générale de la CPI, Mme Fatou Ben Souda s’est félicitée de la tenue de cette rencontre à Niamey et qui témoigne de l’engagement fort du Niger en faveur de son Institution, qui n’intervient qu’en cas d’incapacité des Etats à poursuivre et punir les crimes de guerre.Après un retour sur l’origine et les principes de la CPI, la responsable du Bureau du Procureur de la CPI, née en 1998 à Rome afin de lutter contre l’impunité constatée dans la volonté de placer l’humanité au diapason de la civilisation, a loué les vertus du dialogue au travers duquel son Institution agit auprès des Etats.D’où la nécessité d’une plus grande coopération et d’une meilleure complémentarité avec les Etats, a-t-elle suggéré, avant de faire cas de certains dossiers traités ou en cours au niveau de son Bureau.Quant au Président de la Section préliminaire de la CPI, le Juge Marc Perrin De Brichambaut, il est revenu sur la lourde charge de la CPI pour demander le soutien et l’appui continus de ses Etats parties car, a-t-il dit, « la volonté politique est une composante essentielle de la lutte contre l’impunité ».L’Ambassadeur et Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Raul Mateus Paula, a, pour sa part, souhaité que ce symposium contribue à une meilleure connaissance du Traité de Rome, promettant l’appui de l’Union, en ce que « l’impunité est un des facteurs du cycle de violences » qui secouent actuellement le monde.Selon le diplomate européen, « son combat est une condition sine qua none pour le développement ».KPM/AMC/ANP/Octobre 2017

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