‘’Normalement dans un établissement d’Enseignement Supérieur, on ne peut pas avoir un non titulaire du Bac.il y a pas d’équivalence en terminale’’ (Ministre de l’enseignement supérieur).

‘’Normalement dans un établissement d’Enseignement Supérieur, on ne peut pas avoir un non titulaire du Bac.il y a pas d’équivalence en terminale’’ (Ministre de l’enseignement supérieur).

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Niamey, le 11 juin (ANP)- le ministre de l’Enseignement Supérieur, le Phd Mamoudou Djibo, a été ce samedi 11 juin 2022, devant la représentation nationale, pour répondre à la question d’actualité qui lui a été adressée par le député national Moutari Ousmane, sur la candidature au brevet de technicien supérieur ( BTS d’Etat) avec le Diplôme d’Aptitude Professionnel (DAP).

En réponse à cette question, le ministre de l’Enseignement Supérieur a déclaré que ‘’ Normalement dans un établissement d’Enseignement Supérieur, on ne peut pas avoir un non titulaire du Bac. Le Bac s’appelle le Bac, il y a pas d’équivalence en terminale’’.

Le ministre se dit être ‘’à l’aise de parler de cette situation, parce que c’est moi, en tant que ministre de l’Enseignement Supérieur en1999-2000 qui avais lancé la réforme du BTS d’Etat que le ministre Sallah Habi avait mis en œuvre en 2003 et il a été clairement dit que le BTS est un diplôme post-Baccalauréat , bac+ ans’’.

Selon lui, ‘’Il se passe que dans ce pays, il y a une forme de fatalisme, qui fait qu’il y a des dérogations qui sont observées sans être accordées par je ne sais aucun droit et au lieu de l’appliquer, on a continué à regarder les fondateurs des établissements privés recruter des candidats qui n’ont pas de Bac pour faire le BTS’’.

En 2011, rappelle le ministre, ‘’le problème a été posé, le ministère a demandé d’arrêter et les fondateurs ont demandé de permettre à ceux qui étaient déjà dans le système de finir. Dérogation à été faite jusqu’à 2017’’.

‘’Et je suis aussi très à l’aise, puisque je suis un fondateur d’une école privée, donc ça me concerne aussi’’ indique-t-il, qui ajoute d’ailleurs qu’il a assisté à toutes les réunions de ‘’2011 à 2017 au cours desquelles, les principes avaient été retenus’’.

‘’Les chefs d’établissements trompent l’Etat, trompent les étudiants et trompent aussi les parents d’élèves parce qu’ils veulent se faire de l’argent. Ils demandent aux enfants de venir s’inscrire sous réserve et enfin ils n’obtiennent pas le Bac, ils n’obtiennent pas le BTS ou quand ils obtiennent le BTS, qui est d’ailleurs supposé être le grand frère du Bac en devient le petit frère de 4, 5 ans’’ révèle le Phd Mamoudou Djibo.

Il a également révélé ‘’qu’aujourd’hui dans mon bureau il y a des Masters, c’est à dire Bac+5 qui étaient obtenu 2 ans après le Bac’’.

Selon le ministre Mamoudou Djibo le DEAP précisément, ‘’il n’existe même pas dans le répertoire des diplômes de notre pays. Il y a aucune base légale de ce DEAP dans toutes les archives de notre administration’’.

‘’On a dit tout simplement, ça n’existe pas il faut arrêter, et les gens refusent d’arrêter. Donc, il faut à un moment, prendre une décision’’ à indiqué le ministre, qui précise ‘’qu’à partir du moment où l’Etat doit mettre en ordre les textes et les faire respecter, on ne peut pas continuer à faire deux poids deux mesures’’.

Le ministre a laissé entendre que des nigériens ‘’qui se battent pour avoir le Bac pendant combien d’années et ceux qui prennent le raccourci de la fausseté et qui se sont délivrés des diplômes. Il faut arrêter et nous avons pris la responsabilité de mettre en œuvre les textes’’.

‘’ Celui qui n’a pas le Bac ne peux pas faire le BTS d’Etat, c’est ça les textes’’ soutien le ministre de l’enseignement supérieur.

Cette Interpellation, qui s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale ( Question d’actualité) répond aux dispositions de l’article 119 de la résolution du 22 Mars 2017 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale modifiée et complétée par la résolution du 09 Août 2017. Elle s’est tenue dans le cadre de la poursuite des travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session des lois de l’Assemblée Nationale pour une durée de trois moi, rappelle-t-on.

La session de ce Samedi 11 juin 2022, a été Présidée par le 5eme vice président de l’institution, M. Oumarou Yahaya.

AOM/ SML /ANP/085/JUIN 2022

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