Niamey,23Fév (ANP)-La ministre de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes, Mme. Aïssa Laouan Wandarama a annoncé que son département ministériel élabore une stratégie de localisation des communautés dans la réponse aux crises humanitaires.
Faisant ce samedi 2025 février 2025 le point de la mise en œuvre de la lettre de mission à lui confiée par le Chef de l’Etat, la ministre en charge de l’action humanitaire a fait le tour des grands axes de sa lettre de mission passant du renforcement des mécanismes de suivi et gestion des personnes en situation de vulnérabilité ; à la stratégie de gestion des risques adaptée à la fragilité du tissu économique ; l’amélioration des perspectives d’emploi pour les couches vulnérables ; la promotion de l’implication communautaire dans la mise en œuvre des stratégies ; et à la mise en œuvre d’un cadre de mesure des résultats et d’évaluation de la performance.
Dans le cadre de l’implication communautaire dans la mise en œuvre des stratégies, la ministre Aïssa Laouan Wandarama de faire comprendre que son département ministériel est en train d’élaborer une stratégie de redevabilité et d’engagement communautaire afin de s’assurer que tous les acteurs humanitaires d’urgences et de développement s’alignent aux priorités de l’Etat.
Aussi, ajoute -t-elle, son département ministériel élabore une ‘’stratégie de localisation’’, qui vise à renforcer le rôle et les capacités des acteurs locaux, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) locales, les communautés et les autorités dans la réponse aux crises humanitaires.
La ministre de faire savoir que cette stratégie permet le transfert de compétences et le renforcement de capacités et du respect du contexte local.
Soulignant que dans le cadre de durabilité et de la résilience, cette ‘’stratégie de localisation’’ permet aussi d’assurer que l’aide humanitaire contribue au développement moyen, court et long terme de ces priorités.
« Cette stratégie permet d’avoir une réponse plus rapide, plus efficace et mieux adaptée aux besoins de la communauté », a-t-elle relevé.
Dans ce cadre, la ministre de noter que le comité national a été mis en place et prochainement le groupe technique doit travailler de commun accord avec les communautés pour pourvoir recueillir leurs avis sur comment est-ce qu’ils voient les compétences transférées.
« Normalement au minimum 25% des fonds doivent partir vers les communautés », a—t-elle signalé.
AIO//AS/ANP 0166 février 2025