Niger/Parlement-Budget

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Ouverture de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2013 du Parlement nigérien

NIAMEY, 04 Oct. (ANP) – Le président de l’Assemblée Nationale du Niger, Hama Amadou, a procédé, ce vendredi 4 octobre 2013, au siège de cette institution, sis Place de la Concertation de Niamey, à l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2013 du Parlement nigérien.

C’était en présence du président de l’Assemblée Nationale du Tchad Dr Haroun Kabadi, du Premier Ministre nigérien Brigi Rafini, du vice-président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc Ouadia Ben Abdallah, des présidents des Institutions de la République du Niger, des Représentants du Corps diplomatique et des Organisations internationales accrédités au Niger et de plusieurs autres invités.

Dite session budgétaire parce qu’appelée principalement à examiner la loi de finances de l’année qui s’annonce (2014), cette session durera 60 jours. C’est pourquoi dès l’entame de son discours d’ouverture de ces travaux, le président de l’Assemblée Nationale a appelé ses collègues députés à « une attention, une rigueur et une vigilance sourcilleuse afin que le budget de l’année 2014 soit un budget réaliste et prudent, même s’il aspire tout légitimement à être politiquement ambitieux ».

Cette session intervient alors que la campagne agricole 2013-2014, marquée par des inondations et un arrêt brusque de précipitations, s’achève au Niger. Aussi, Hama Amadou a-t-il demandé au Gouvernement de Brigi Rafini, « le démarrage, aussi rapidement que possible, du programme des cultures irriguées » et aux populations, « une gestion prudente et responsable des modestes récoltes céréalières de cette campagne agricole peu généreuse ».

Appréciant la situation politique du Niger marquée par le départ de son parti, le MODEN/FA Lumana, de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN, majorité présidentielle), le président de l’Assemblée Nationale a indiqué que « la rupture d’alliance intervenue récemment au sein de la mouvance présidentielle n’a rien en soi d’exceptionnel, en démocratie ».

Hama Amadou a, pour ce faire, demandé aux deux parties de gérer cette rupture tout en évitant « de conduire le Niger à la déstabilisation politique car le contexte sous-régional reste encore menaçant, et il nous faut avec réalisme en craindre les fâcheuses conséquences ».

KPM/DMM/ANP/OCT 2013

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