Niger : La 3e Edition du « Café Genre » axée sur le « mieux socio-économique des femmes affectées par la Covid-19

Niger : La 3e Edition du « Café Genre » axée sur le « mieux socio-économique des femmes affectées par la Covid-19

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NIAMEY, 13 juillet (ANP) – La Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata zourkaleyni, a présidé, ce Mardi 13 juillet 2021 à l’Hôtel Radisson Blu de Niamey, la 3e Edition du Café Genre sur la Thématique « reconstruire pour un mieux-être socio-économique des femmes affectées par la covid-19 : défis et perspectives ».

Organisée en collaboration avec ONU-Femmes, cette rencontre se veut une plateforme d’échanges inclusifs et participatifs avec tous les acteurs publics, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux dans le respect du principe de « ne laisser personne pour compte ».

Pour la Ministre de la Promotion de la Femme, il s’agit ici de mûrir les idées, de partager les réflexions pour faire face aux défis tant sanitaires qu’économiques suite aux effets de la covid-19 particulièrement sur les femmes au Niger.

« De nos réflexions et de nos échanges découleront les perspectives », a annoncé Mme Allahoury, tout en se félicitant du fait que « les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers, main dans la main, ont répondu présents à l’appel des populations vulnérables dont les femmes affectées par les effets de cette pandémie ».

Selon elle, « ce soutien a soulagé dans l’urgence, aussi peu soit-il, les souffrances des femmes vulnérables et amélioré leurs conditions de vie ».

Mme Allahoury Aminata a ensuite fait savoir que ce sont les femmes qui évoluent beaucoup dans l’informel qui ont subi plus durement les effets de la pandémie et les conséquences des mesures barrières prises par les autorités.

Pour elle, on doit donc porter une attention particulière aux femmes tout en tenant et en veillant à leurs besoins spécifiques, soulignant que « notre vision doit porter beaucoup plus sur le moyen et long terme, pour rendre nos actions pérennes en capitalisant les acquis mais surtout en renforçant la résilience des populations vulnérables en général et des femmes en particulier ».

Quant à la représentante d’ONU-Femmes, Mme Seini Maimouna, elle a informé que les activités de soutien ont ciblé 1.250 bénéficiaires à Niamey et ses environs, notamment les femmes vulnérables les plus touchées par la covid-19 et celles engagées dans le secteur informel, qui ont été soutenues à travers des interventions basées sur leurs besoins essentiels, pour un relèvement rapide après les conséquences et sociales.

Ainsi, 300 femmes bénéficies d’aide alimentaire sur 2 mois, et 950 femmes ont bénéficié des transferts monétaires pendant 2 mois. Ces bénéficiaires sont des femmes veuves des FDS, des travailleuses migrantes saisonnières vivant avec handicap, des femmes vendeuses, des travailleuses domestiques, des productrices maraichères.

En outre, les capacités de 300 femmes/filles vivant avec handicap ont été renforcées en AGR, a informé la responsable onusienne, avant de réaffirmer la disposition des Nations Unies de continuer à apporter son appui technique au gouvernement du Niger pour la mise en place de mécanismes de protection sociale pour les femmes vulnérables.

En effet, l’étude menée par la CAPEG, avec l’appui de l’ONU FEMMES sur les besoins de protection des femmes et filles affectées par la pandémie à Niamey et ses environs, montre la profondeur des effets sur cette couche sociale, notamment la baisse voire la perte totale de leurs revenus, l’augmentation de leur charge de travaux domestiques et l’augmentation de stress et de l’anxiété.

D’où la nécessaire synergie des efforts entre le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers pour atténuer et rendre encore plus résilientes les populations vulnérables par « le renforcement de l’équité sociale et de la coordination des interventions, la mise en adéquation du niveau de couverture des mécanismes de protection sociale face aux besoins des femmes et filles, l’accroissement du financement en faveur des actions de réduction des effets de la covid-19 sur les filles et femmes en milieu urbain et rural et enfin la mobilisation et l’implication de tous les autres acteurs de développement ».

Aussi, Mme Seini Maimouna a-t-elle voulu lancer « un appel vibrant à toutes et à tous pour agir ensemble et avec efficacité afin de rendre beaucoup plus résiliente et durablement autonome la femme nigérienne de ville comme de campagne ».

HA/KPM/ANP- Juillet 2021

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