Niger /Développement-PDES

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Les infrastructures de transport et de communication dans le Plan de Développement Economique et Social 2012-2015.

Niamey, 30 Déc (ANP) – Le patrimoine routier souffre d’un problème d’entretien en raison de l’insuffisance des ressources allouées au fonds routier à travers la Caisse autonome pour le financement de l’entretien routier (CAFER).

Le Niger, compte actuellement trois aéroports internationaux (Niamey, Zinder et Agadez) et des aérodromes dans les chefs-lieux de région ; Diffa, Tahoua et Maradi.

Ces infrastructures restent principalement confrontées aux problèmes de vétusté et de sous équipements. Le pays ne disposant pas de réseau ferroviaire, la réalisation de certains tronçons sont en projets. Le financement est acquis grâce à la Banque Africaine de Développement (BAD). il s’agit notamment du prolongement de la voie ferrée COTONOU-PARAKOU-GAYA-DOSSO-NIAMEY. Sur le plan sous régional, le Niger est partie prenante de la boucle ferroviaire COTONOU-NIAMEY-OUAGADOUGOU-ABIDJAN.

L’analyse de la situation des équipements routiers fait ressortir une dégradation accélérée du patrimoine routier, la faiblesse de capacités de gestion des infrastructures routiéres,l’insuffisance du personnel des structures en charge du secteur, les entreprises de bâtiments et travaux publics, des prestataires ainsi que la faiblesse des capacités de planification et la faiblesse des ressources destinées à la sauvegarde du patrimoine.

Par la volonté politique exprimée à travers la Déclaration de Politique Générale( DPG) du Premier ministre, BRIGI RAFINI ,la disponibilité des partenaires à financer des actions dans ce domaine, mais aussi l’adoption de la loi sur le partenariat public- privé sont des éléments qui supportent le développement du secteur à moyen et long termes.

Au niveau des aéroports et les aérodromes, on relève des difficultés de mise aux normes de leurs infrastructures en matière de sécurité et sureté dues, entre autres aux faibles investissements de l’état dans ce secteur.

Quant au réseau nigérien des télécommunications, il a fait l’objet d’investissements considérables suite à la libéralisation intervenue dans le secteur. Ceci a permis au Niger de passer d’une densité de 0,19 pc en 1999 à 25 pc en 2000.

L’accès au réseau internet s’est développé avec une multitude de fournisseurs d’accès. Plus d’un million de nigériens ont aujourd’hui accès à l’internet.

En plus de la radio et des deux chaines de télévision publiques, trente-deux stations de radios privées diffusent depuis 1994 en modulation de fréquence au Niger. Certaines assurent le relais de stations internationales. Plus 129 radios communautaires sont installées à travers l’ensemble du pays à cela s’ajoute une dizaine de chaines de télévisions créées à partir 2001.

En ce concerne la presse écrite, on note plus de 70 titres et 20 imprimeries.IL faut cependant noter qu’en dépit des avancées, le secteur de la communication connait de nombreuses contraintes qui sont la faible couverture du territoire national, l’insuffisance de moyens de l’Agence nigérienne de presse (ANP), l’irrégularité dans la parution de certains journaux privés,l’insufissance de ressources humaines en quantité et en qualité, l’obsolescence du matériel de production audiovisuel public, le cout élevé des communications, l’inadaptation des équipement des radios communautaires dans un environnement géo-climatique difficile.

Le cadre de référence pour l’harmonisation des politiques et réglementations en matière de télécommunations et des technologies de l’information et de communication (tic) en Afrique, plusieurs documents ont été adoptés. Il s’agit notamment de celui portant sur la Politique Nationale de Communication pour le Développement ( PNCD) de celui de la stratégie nationale de transition vers la radiodiffusion numérique terrestre et de la politique sectorielle des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication constituent des opportunités pouvant permettre de relever les défis qui se posent au secteur et améliorer l’accès et l’accessibilité des citoyens à la communication.

Mhm/AMC/ DMM/ANP/DEC/2013

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