L’atelier de partage des réflexions sur les risques agricoles au Niger se termine sur une note de satisfaction générale
Niamey, 18 janvier (ANP)- Ouvert le mercredi 16 janvier 2013, l’atelier de partage des réflexions sur les risques agricoles au Niger a clos, vendredi, ses travaux au Palais des congrès de Niamey, sur une note de satisfaction générale.
Trois jours durant, des experts ont échangé sur cette question afin de proposer des solutions idoines aux problèmes qui assaillent l’agriculture au Niger.
Dans une intervention, le Haut Commissaire à l’Initiative « 3N », (les nigériens nourrissent les nigériens), M. Amadou Allahouri a félicité les participants pour la qualité du travail abattu en si peu de temps.
« Vous avez aussi confirmé que la principale stratégie de prise en charge des risques qui pèsent sur l’agriculture dans notre pays, et préconisé dans ce cadre, un certain nombre d’actions et d’activités à conduire», a-t-il déclaré.
M. Allahouri a indiqué que toutes ces actions et mesures entrent dans le cadre stratégique de l’initiative « 3N », et se retrouvent dans une certaine mesure dans le Plan d’investissement prioritaire de cette initiative.
Pour le Haut Commissaire, ce qu’on peut retenir comme valeur ajoutée dans ce travail, c’est une meilleure information, et soutient que l’étude, objet de l’atelier, permet de nous focaliser sur des questions essentielles qui nous éviteront la dispersion ; car les résultats obtenus permettent de mieux préparer les projets et de recentrer ceux en cours d’exécution.
Il a enfin rassuré ‘’qu’ils prendront en charge toutes les recommandations issues de cette rencontre de Niamey.
Prenant la parole au nom du Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M . A. Touré , a dit que les réflexions partagées au cours de cet atelier, ont commencé au dernier trimestre de l’année 2012, avec pour objectif majeur de conduire un travail sur un terrain qui requérait beaucoup de matériaux, parce qu’il fallait avoir beaucoup de données sur 20 à 30 ans pour pouvoir identifier et surtout quantifier et mesurer les risques, afin de mieux discuter sur les moyens pour y faire face.
« Je me réjouis de voir que même si cela a requis beaucoup de ressources intellectuelles et de temps, l’ensemble des parties prenantes ont abattu un travail de qualité, a reconnu M. Touré, qui ajoute qu’il y aura un travail complémentaire devant aboutir à un Plan d’action dont la mise en œuvre ne souffrira pas encore pour une analyse complémentaire, puis que nous voulons passer de l’analyse à l’action.
M A. Touré prévient que la population du Niger va doubler probablement dans les 20 ans à venir et il faudra au moins doubler la production alimentaire à travers laquelle, l’irrigation doit jouer un rôle fondamental. Il note que le cadre qui est défini, semble approprier, mais qu’il va falloir le rendre beaucoup plus sensible à la gestion des risques.
« Nous avions convenu que les types de mesures qui doivent être appropriées dans le contexte du Niger, sont notamment l’atténuation, l’adaptation, la gestion et l’exploration dans les moyens et longs termes », a-t-il précisé.
M. Touré a annoncé qu’il a été identifié sept (7) domaines de recommandations, dont la dissémination le plus tôt possible des variétés résistantes à la sécheresse qui doit être accompagnée d’une kyrielle d’activités.
A l’ouverture de l’atelier, rappelle-t-on, le Haut Commissaire à l’Initiative « 3N », M. Amadou Allahouri Diallo a indiqué que le Niger a connu plusieurs sécheresses qui ont nui à la production agricole nationale, entrainant de graves situations d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. ‘’ Ces situations fâcheuses, de l’avis de M. Diallo, ont amené le Niger à faire très souvent appel à l’aide internationale pour l’alimentation d’une grande partie de sa population.’’
AT/AMC/DMM/ANP Janvier 2013