Niamey, 22Nov(ANP)-La 2ème Rencontre du Collectif International des Acteurs du Volontariat International de Réciprocité a ouvert ses travaux mardi dernier à Niamey, sous la présidence du Premier Ministre, Brigi Rafini. Les représentants des Organisations œuvrant dans le domaine du volontariat issus des quatre coins du monde, ont répondu présents en grand nombre pour échanger, débattre en vue de contribuer efficacement à la construction d’un volontariat international de réciprocité qui servira à l’atteinte de l’Agenda 2030. Le Chef du Gouvernement nigérien, Brigi Rafini, a rappelé, à l’ouverture des travaux, que ‘’le volontariat est une immense opportunité offerte aux jeunes du Niger, pour s’investir dans le développement socio-économique du pays. Le Premier ministre a exprimé sa satisfaction de les savoir nombreux à faire partie de ce collectif via l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD).Le Coordonnateur Exécutif du Programme des Volontaires des Nations Unies, a dit, dans son intervention, que « le potentiel que le volontariat devienne un élément important de la coopération Sud-Sud, s’est accentué ces dernières années. Depuis l’émergence des programmes de volontariat, le volontariat international s’est principalement fait du Nord vers le Sud, alors que ces programmes de volontariat traditionnels ont considérablement évolué. La direction du flux de volontariat est généralement restée la même et le programme des Volontaires des Nations Unies a été le principal programme de volontariat Sud-Sud à grande échelle ».
Parlant du Niger, M Olivier Adam a confié que de Janvier à Septembre 2017, il y a 158 volontaires nigériens qui servent les Nations Unies(NU) dont 28 à l’international et 130 au Niger. Ces derniers travaillent auprès des Agences des Nations Unies dont le PNUD pour la majorité. Il a salué le système des Nations Unies et le PNUD pour tout leur soutien au développement du volontariat pour la paix et le développement au Niger. Ces dernières années, d’après M Olivier, la valeur du volontariat sud-sud a été de plus en plus reconnue et certains programmes de volontariat établis ont commencé à lancer des projets sud-sud.En parallèle, a-t-il révélé, de nouveaux acteurs du volontariat sont apparus dans les pays du sud aussi grâce au soutien du système des Nations Unies. Ces nouvelles organisations ont émergé en raison d’environnements de volontariat plus favorables qui incluent de nouvelles politiques et stratégies plus ouvertes et des cadres juridiques et législatifs plus adaptés. Cela a aidé le volontariat à devenir de plus en plus omniprésent, mieux organisé et mieux gouverné dans de nombreux pays en développement. « Le volontariat est ainsi devenu une modalité établie pour relever les défis du développement national et local. Notre organisation, n’a pas hésité à s’associer à une telle initiative et ceci pour trois principales raisons », a notifié, M Olivier. Parlant des raisons de leur implication, il apprend que le volontariat et la coopération sud-sud constituent une combinaison puissante et transversale de mise en œuvre et de partenariat guidée par des principes communs de solidarité, de réciprocité, de respect et d’égalité. Les volontaires peuvent aider le monde à atteindre les Objectifs de Développement Durables en fournissant des services, en transférant des compétences et en facilitant l’appropriation par les communautés locales. Ce faisant, ces services, affirme le Coordonnateur Exécutif du Programme des Volontaires des Nations Unies, assurent des approches participatives du développement, tout en cultivant les citoyens du monde, en modélisant et en plaidant pour des changements de comportement.AIO/AMC/ANP/NOV 2017 (Source : Le Sahel)