Maradi, 25 février (ANP)-L’extrémisme violent est devenu une monnaie courante dans plusieurs zones de notre pays, surtout celles qui font face à l’insécurité. Les jeunes sont les plus exposés à ce phénomène qui nuit à la quiétude sociale. Dans la région de Maradi, les Départements de Madarounfa et de Guidan Roumdji font face à des défis sécuritaires qui occasionnent souvent le déplacement des populations en provenance de notre voisin le Nigéria, vers des localités beaucoup plus paisibles de notre pays.
Depuis l’avènement du conseil National de la sauvegarde de la patrie (CNSP) la question sécuritaire dans nos villes et villages est devenue une préoccupation première. Pour accompagner les efforts de ces nouvelles autorités, dans ce noble combat, des associations s’investissent pour apporter leur pierre à l’édifice de la paix à travers certaines activités, afin que la sauvegarde de la patrie soit une réalité. C’est pourquoi, le Mouvement des jeunes pour le développement de l’éducation citoyenne a organisé à Maradi, une formation à l’intention des femmes et des jeunes de Guidan Roumdji sur la prévention de l’extrémisme violent et la communication non violente.
Selon M. Abouzéidi Sanoussi Abdoul Aziz, directeur exécutif de ce mouvement, cette activité rentre dans le cadre de la prévention des conflits.
« Il s’agit là d’amener le citoyen à apporter sa contribution dans la recherche de la quiétude au sein de nos sociétés » a-t-il dit, avant de justifier le choix des femmes pour faire partir de cette formation. « Ce choix n’est pas fortuit du fait qu’elles ont été longtemps ignorées de ce processus, malgré le rôle important qu’elles jouent en tant que mères et épouses dans la recherche de la paix» a-t-il affirmé.
Elles seront au cœur des préoccupations nationales en travaillant aux côtés des leaders religieux, des leaders coutumiers, les jeunes et les autorités locales pour faire face aux différents défis sécuritaires.
Il a enfin indiqué qu’il s’agira aussi de les aider à maitriser le concept de la communication non violente afin de contribuer à l’amélioration de la cohésion sociale, gage de la paix et de l’unité sociale.
AT/SML/ANP/156/ Février 2024