Niamey, 1èr Mai (ANP)-Dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs de chaque 1er Mai, plusieurs centrales syndicales nigériennes ont procédé ce dimanche au traditionnel défilé de leurs militants suivant différents itinéraires.
Les centrales syndicales de l’Union des Syndicats des travailleurs du Niger (USTN) et de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) ont emprunté dans leur itinéraire, commun, le boulevard de la liberté à la place Toumo consacré au lieu de rassemblement.
A la fin de la cérémonie, dans leurs discours conjoints, les deux (2) centrales Syndicales ont d’abord salué la mémoire des martyrs de Chicago, point essentiel de cette journée de commémoration, avant d’exhorter les dirigeants africains au bien-être et à ouvrer fermement à la transformation structurelle de l’économie en vue de la conduire vers une industrialisation créatrice de l’emplois.
Au plan national, les deux structures ont rappelé que les manifestations du 1er Mai de l’année dernière ont été annulées et remplacées par une prière collective à la mémoire des militaires et civils tués par les éléments de la secte terroriste Boko Haram dans la région de Diffa.
Au plan régional, les centrales syndicales se sont félicitées du retour de l’Etat de droit et à la démocratie au Burkina Faso, du retour de la paix en République centrafricaine et condamné la persistance de l’insécurité en RDC. Ils ont aussi condamné la gouvernance politique au Burundi et déploré la situation en Libye et au soudan du sud.
L’USTN et l’UGTN, tout en se félicitant de la signature du protocole d’accord intervenu le 16 avril 2015 entre le gouvernement et l’ITN, consacrant la réduction du taux de l’ITS, déplorent avec amertume, le non parachèvement du régime indemnitaire et le déblocage des incidences financières « relevant ainsi de la persistance des violations flagrantes et le non respect des protocoles ».
« L’exploitation et la commercialisation du pétrole au Niger n’a guère changé la situation de pauvreté des travailleurs en particulier et les nigériens en général, c’est pourquoi nos deux organisation attirent l’attention du gouvernement sur les conséquences de la gestion scabreuse de cette manne pétrolière », menacent néanmoins les deux centrales syndicales.
AIO /DMM/ANP/Avril 2016