Niamey 19 Sept (ANP)-A un pas de la Fête de l’Aid El-kebir, appelée aussi Fête de Tabaski, les fidèles musulmans, prennent d’assaut les marchés pour s’approvisionner en produits de première nécessité.
L’un des faits marquants pour les préparatifs de cet événement religieux, est incontestablement le ‘’ tohu-bohu’’ observé devant les vendeurs de moutons destinés au sacrifice.
Dan Ladi Haladou, informaticien dans un établissement public de l’Etat, raconte :’’ cette année, les moutons se vendent excessivement cher. Nous en avons vu de 150.000, 200.000, 300.000 et plus dans un marché de la capitale et auprès des vendeurs ambulants. Imaginez que vous ayez un salaire de moins de 100.000 FCFA, ou que vous soyez dans la fourchette du Smig, qu’allez-vous faire ? Sans compter l’eau et l’électricité que vous devez régler, alors que au même moment le boutiquier du ‘’coin’’ s’impatiente de voir aussi sa facture du riz, du lait, savons et autres produits cosmétiques’’ payée.
M Alka, ‘’ dillali’’ (intermédiaire) au marché du quartier lazaret reconnait bien cette hausse des prix qu’il explique par la ‘’ baisse des rendements de l’élevage dans les campagnes et l’exportation massive des bétails vers d’autres pays’’. Toutefois, ce dernier décline sa responsabilité dans cette montée en flèche des prix.
‘’ Très souvent ces intermédiaires arrivent à tromper la vigilance des propriétaires de moutons pour négocier directement avec l’acheteur. Une vraie anarque’’, estime, M BOZA, dans une colère à peine contenue.
Selon nos Correspondants dans les Régions, le coût excessif des moutons en cette veille de la tabaski, est devenu le sujet favori de causeries dans les salons et les places publiques
MSB/ AMC/ANP/ Sept 2015