Niamey, 02Juin(ANP) – Le vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre M. Ousmane Diagana en visite officielle de travail au Niger du 29 mai au 2 juin est titulaire d’un diplôme en économie, finance et planification, ainsi que d’un diplôme en politique d’éducation et analyse.
Ousmane Diagana est nommé à ce poste le 1e juillet 2020 où il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 38 milliards de dollars.
Avant cette promotion, M. Diagana était le vice-président des ressources humaines du Groupe de la Banque mondiale. À ce titre, il a mené la stratégie globale de la Banque en matière de ressources humaines et supervisé l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de gestion du personnel du Groupe de la Banque mondiale, ainsi que des politiques, programmes et services en matière de ressources humaines.
D’octobre 2015 à janvier 2018, M. Diagana était le vice-président en charge du département d’Éthique et de Déontologie du Groupe de la Banque mondiale.
Auparavant, il était directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Benin, la Guinée et le Togo, basé à Abidjan.
Le nouveau vice président connait bien les défis de la zone pour avoir été directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, le Tchad et la Guinée, basé à Bamako
Entre 2006 et 2009, il était Chargé de programme senior au Maroc. En cette qualité, il a assuré efficacement la supervision d’équipes diverses et multidisciplinaires pour la mise en œuvre de stratégies et d’opérations novatrices, y compris dans des États fragiles ou en conflit. En 2009, M. Diagana a reçu le Prix du bon manager de la part de l’Association du personnel du groupe de la Banque mondiale en reconnaissance de son leadership.
De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana avait rejoint l’institution financière internationale en 1992.
Le responsable de la BM parle six langues à savoir le Français, l’Anglais, l’Arabe, le Soninké, Le Fulfuldé et le et Wolof.
C’est le premier voyage officiel depuis sa prise de fonction en juillet 2020, du vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Ce périple du 25 mai au 3 juin 2021 le conduira respectivement au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
M. Diagana est accompagné de M. Sergio Pimenta, vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour le Moyen-Orient et l’Afrique.
Au Niger, le vice-président a rencontré les plus hautes autorités nigériennes, les partenaires du développement, un groupe de parlementaires, des acteurs de la société civile et effectué de visites sur le terrain de certaines réalisations des projets financés par la Banque Mondiale.
C’est dans ce cadre qu’il a visité le 31 mai dernier, les interventions du projet filets sociaux et le site de construction du barrage de Kandadji deux projets financés par l’institution financière mondiale dans la région de Tillabéry.
Aussi, le mardi 01 juin 2021, la délégation de la banque Mondiale a signé avec le gouvernement nigérien trois accords de financements de près de 201 milliards de FCFA.
M. Diagana va assister ce mercredi au lancement du projet d’amélioration des apprentissages pour l’obtention de résultats dans l’éducation (LIRE).
Cette visite de M. Ousmane Diagana au Sahel , intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, dont les quatre objectifs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.
L’institution financière est déterminée à soutenir une reprise résiliente dans la région du Sahel avec une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. Cette région est une priorité absolue pour l’Association internationale de développement (IDA) – le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. L’ambition est de renforcer et coordonner les efforts de développement et de stabilisation des pays du G5 Sahel et de les soutenir financièrement grâce à l’augmentation inédite des ressources disponibles pour cette région qui s’élèvent à 8,5 milliards de dollars de ressources IDA.
AIO/CA/ANP-013 juin 2021