Le président de l’Assemblée Nationale du Mali et celui du Conseil National de Transition du Burkina Faso reçus au Palais de la Présidence

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iMalyis

Publié le

2 octobre 2015

11:44

Niamey, 02 Octobre (ANP) –Le président de la République, Issoufou Mahamadou a reçu jeudi le président de l’Assemblée Nationale du Mali, SE Issaka Sidibé et celui du Conseil National de Transition (CNT) du Burkina Faso SE Chérif Memouna Sy, présents à Niamey dans le cadre de la cérémonie solennelle d’ouverture de la 2^ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2015.

Le président de l’Assemblée Nationale du Mali, premier à prendre la parole, a déclaré à l’issue de l’entretien, qu’il s’est agi d’une visite de courtoisie au chef de l’Etat avec lequel ‘’ ils ont évoqué les problèmes qui touchent la sous-région ainsi que les récents événements tragiques survenus à Médine, en Arabie saoudite.

Cette tragédie a fait officiellement plus de 700 morts (dont 53 au Mali et 28 au Niger, selon un nouveau bilan provisoire) et plus de 900 blessés et autres disparus, rappelle-t-on.

Le président du Conseil National de Transition du Burkina Faso SE Chérif Memouna Sy, a, quant à lui, tout en déclinant les circonstances de sa présence à Niamey, a indiqué que cette visite au président de la République n’est que légitime. « Nous avons souhaité rencontrer Issoufou Mahamadou, car comme vous le saviez, le Burkina vient de traverser une crise qui a failli emporter la transition et créer la guerre civile dans notre pays ».

Il a ajouté que l’un des premiers chefs d’Etat à avoir réagi par rapport à cette situation, c’est bien le président Issoufou qui est resté ferme sur sa position en demandant le retour de la légalité et le respect de l’aspiration du peuple burkinabè.

« En cela, nous avons estimé qu’il est plus burkinabè que nous, et la moindre chose n’est pas seulement de venir le remercier mais de lui témoigner toute la reconnaissance du peuple burkinabè » a dit M Sy.

A noter que les Autorités de la Transition ont été réinstallées dans leurs fonctions après le putsch raté du 17 septembre 2015 du Général Gilbert Diendéré, ancien chef d’Etat Major particulier de Blaise Compaoré chassé du pouvoir par une insurrection populaire.

AT/AMC/ANP/Oct 2015