Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou participe à une réunion des dirigeants africains sur « Investir dans la santé »

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou participe à une réunion des dirigeants africains sur « Investir dans la santé »

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Niamey, 10 Février (ANP)A Addis-Abeba en Ethiopie où il séjourne depuis vendredi dernier pour prendre part à la 32ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine prévue pour se tenir du 10 au 11 février, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a participé, ce samedi 9 février, à une réunion des dirigeants africains sur « Investir dans la santé ».Cette rencontre, qui a regroupé plusieurs Chefs d’Etat du continent, des dirigeants d’entreprises et des organisations internationales actives dans le secteur de la santé, a pour but le lancement d’une nouvelle initiative visant à augmenter les engagements en matière de santé et à accélérer la mise en place d’une couverture sanitaire universelle.L’initiative vise à contribuer à assurer un financement accru, soutenu et plus efficace dans le secteur de la santé en Afrique. En effet, selon des données de l’OMS sur les dépenses de santé à l’échelle mondiale en 2018, les pays africains augmentent progressivement leurs investissements nationaux en matière de santé. 35 des 55 États membres de l’UA (plus de 64%) ont ainsi augmenté le pourcentage de leur Produit Intérieur Brut dédié à la santé au cours de l’exercice financier précédent.Grâce à l’augmentation de ces investissements, des communautés à travers l’Afrique ont pu constater des véritables résultats, avec des exemples remarquables de renforcement des systèmes de santé locaux et nationaux.Toutefois, alors que les pays africains ont réalisé d’énormes progrès en ce qui concerne l’augmentation des investissements nationaux dans le secteur de la santé, seuls deux pays sur les 55 États membres de l’UA ont atteint l’objectif fixé par l’Afrique portant sur l’allocation d’au moins 15% du budget gouvernemental à la santé. Qui plus est, ces États ont dépensé moins de 86,30 USD, le niveau de dépense minimum recommandé par personne pour offrir un service de santé de base. L’Afrique étant le continent qui regorge la population la plus jeune du monde, sa croissance et sa prospérité future dépendent du développement et de l’épanouissement de ce capital humain.Cependant, plus de la moitié de la population africaine n’a actuellement pas accès aux services de santé essentiels et des millions de personnes meurent chaque année de maladies curables. D’où toute l’importance de cette rencontre qui ambitionne de coordonner et accélérer les progrès vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle.A cette occasion, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a prononcé un discours dans lequel il s’est personnellement engagé à tout mettre en œuvre pour une plus grande mobilisation des ressources publiques internes.Il a auparavant salué l’utilité et l’importance de cette initiative eu égard aux préoccupations de l’heure, notamment la réalisation des Objectifs du développement durable, de l’Agenda 2063 et du développement de la couverture sanitaire universelle.Le Chef de l’Etat a ensuite déclaré que « les maladies causent fréquemment des milliers de victimes à travers le monde en général et en Afrique subsaharienne en particulier où les épidémies sont les plus concentrées », tout en faisant observer qu’avec « près de 15% de la population mondiale, la situation sanitaire de l’Afrique Subsaharienne se caractérise par un déficit en infrastructures et équipements de santé, une faible couverture sanitaire, une Insuffisance en Ressources Humaines de qualité et en quantité d’une part et d’autre part par un fort taux de mortalité maternelle et infantile, une forte charge de morbidité avec 60% de cas de VIH, plus de 90% de cas de Paludisme, et une Recrudescence de la Tuberculose dont les 2/3 surviennent dans notre région avec une tendance à la Résistance aux Antimicrobiens ».Et parce que cette situation peu reluisante constitue un frein au développement socio-économique du continent, en plus d’être une des causes de la faiblesse de son indice du développement humain, le Président Issoufou Mahamadou a suggéré à ses pairs africains, pour une forte mobilisation des ressources internes en faveur de la santé, le renouvellement de leurs engagements pris en 2001 à Abuja.

Avant de partager avec l’assistance les efforts du Gouvernement nigérien en matière de financement du secteur de la santé, le Président de la République a fait observer que « la santé est une des bases sociales du développement. Investir dans la santé, c’est donc investir dans le développement ».

KP/ CA/ ANP 56 Février 2019

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