Niamey, 05 déc. (ANP)- Le Président de République Mohamed Bazoum préside du 5 au 6 novembre 2022 à Paris, la deuxième Table Ronde des Investisseurs et Partenaires au développement du Niger sur le financement du plan de développement économique et social du Niger (PDES 2022-2026) pour un coût de près de 19.500 milliards de FCFA.
Le Niger entend mobiliser quelque 10670,6 Milliards FCFA auprès des partenaires techniques et financiers et du secteur privé.
La présente Table Ronde qui fait suite au programme 2017-2021 ayant rempli ses objectifs initiaux vient renforcer les orientations stratégiques globales en tenant des contraintes, défis, potentialités et moyens mobilisables pour booster les indicateurs du développement économique et social du Niger, dans la droite ligne des aspirations du Président Mohamed BAZOUM énoncées, fait savoir le service communication de la présidence.
‘‘Le Plan de Développement Économique et Social 2022-2026 est la deuxième déclinaison quinquennale de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive Niger (SDDCI) 2035’,’ note-t-on.
Ce programme ‘’opérationnalise la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et vise à concrétiser les engagements du Président de la République, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III, mais aussi sa vision et orientations pour le Niger en phase avec l’agenda 2063 de l’Union Africaine et l’atteinte des Objectifs de développement Durable des Nations-Unies’’.
Le PDES 2022-2026 s’articulera autour de trois (3) axes stratégiques dont le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité, la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité et enfin la transformation structurelle de l’économie.
Le premier axe s’articule autour du développement de l’éducation et la formation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement, la protection sociale, l’emploi, le genre, la jeunesse, les sports et la culture, la recherche et l’innovation au service de la transformation structurelle de l’économie’’.
D’autre part, ‘’ à travers la gouvernance, paix et sécurité, deuxième pilier du PDES, l’objectif est de faire du Niger un Etat démocratique stable, fort et résilient. Et pour atteindre cet objectif, l’accent sera mis sur une bonne gouvernance politique, économique et administrative ainsi que sur la promotion d’une justice équitable et accessible à tous’’ explique le communiqué.
La présidence renseigne que ‘’le Niger avec un rebond de taux de croissance de 7% en 2021 (après un creux de 5.9% en 2019 et 1.2% en 2020), une forte hausse des investissements, des avancées sociales notables dues à la maîtrise de l’inflation et à la baisse des déficits publics, a tenu malgré tout le choc de la crise sécuritaire et sanitaire avec une économie la plus dynamique de l’Afrique de l’Ouest tel que le rapporte le FMI’’ .
Ainsi, ‘’ avec des prévisions optimistes avec des taux de croissance moyenne annuelle de 8.5% attendus entre 2021 et 2026, le 2è PDES offre aux investisseurs et partenaires économiques des perspectives heureuses qui s’accompagneront de la finalisation des projets structurants (comme le barrage de Kandadji, le chemin de fer Kano-Maradi, l’oléoduc Niger-Bénin…) et de la hausse de la production pétrolière’’.
Le troisième axe stratégique du PDES concerne la transformation structurelle de l’économie. Il visera à dynamiser les secteurs porteurs pour une croissance forte, durable, inclusive, plus résiliente et créatrice d’emplois décents. Cet axe est centré sur le développement d’un secteur privé dynamique et sur la modernisation du monde rural, une des priorités du Président de la République comme moteur de l’émergence du Niger’’.
Ainsi, le Chef de l’Etat, en marge de ce symposium accordera une série d’audiences à plusieurs partenaires techniques et financiers du Niger.
Plusieurs ministres, directeurs généraux et chefs d’entreprises nigériens participent durant 2 jours aux côtés d’investisseurs et partenaires économiques étrangers à ce 2è PDES, note-t-on.
‘’La précédente rencontre dite « Conférence de la Renaissance » tenue les 13 et 14 décembre 2017 à Paris a tenu son pari puisqu’elle a permis de recueillir devant 800 participants, le montant de 23 milliards de dollars (14 314 milliards de FCFA) de promesses d’investissement au-delà des 17 milliards (10 580 milliards FCFA) espérés par le gouvernement nigérien’’, rappelle-t-on.
DBZ/CA/ANP 0036 Décembre 2022