Ouagadougou, 3 fév (AIB-ANP)-Le Mali perd annuellement 120 milliards de FCFA en étant dans la CEDEAO, alors que son départ va lui permettre d’augmenter son budget de 21 milliards de FCFA, a affirmé mercredi son ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou.
« Si nous quittons la CEDEAO, le budget va automatiquement sentir un accroissement de 21 milliards FCFA », a déclaré le 31 janvier 2024 le ministre malien de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou.
M. Sanou s’exprimait sur la télévision publique malienne, à l’issue d’un conseil de ministres.
Selon le ministre, le Mali a un manque à gagner d’environ 120 milliards, à cause de l’application du Tarif extérieur commun (TEC) et de la renonciation à certains droits de douane.
Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur départ de la CEDEAO pour protester contre les sanctions injustes de l’organisation, son écartement de ses idéaux départ et son assujettissement à des puissances étrangères.
Notons que ces trois pays ont crée le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour se défendre en cas d’attaque et promouvoir le développement.
Cet espace de 7O millions d’habitants, regorge de beaucoup de possibilités, de potentialités en termes d’agriculture, en termes d’énergie, a assuré Alousséni Sanou.
« Dans tous les secteurs, nous avons un avantage comparatif certain et le fait de se retirer nous permet aujourd’hui de développer un marché intérieur, d’assurer une croissance à partir de cette économie extérieure que nous avons plus facilement la possibilité de développer aujourd’hui », a conclu M. Sanou.
SML/ANP/022/Février 2024