Niamey, 25 fév (ANP) – Le premier sommet des chefs d’Etat de la commission climat de la région Sahel qui s’est ouvert ce lundi 25 février à Niamey sous le haut patronage du chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou, Président de la CCRS, s’inscrit dans la droite ligne de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique (décembre 2015) et la COP 22 de Marrakech (Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, en 2016).La commission Climat pour le sahel avec celles du Bassin du Congo et des Etats insulaires d’Afrique avaient été créées pour faciliter la mise en œuvre de l’Accord de Paris à l’échelle du continent qui est la première victime du dérèglement climatique avec 65 % de la population touchée par ses effets et la désertification, un défi majeur régional, se traduisant par des mouvements massifs des producteurs.La Commission climat associe les Organisations internationales et partenaires en vue de définir des projets de réduction de l’impact climatique pour l’essentiel dans le secteur agricole et rural dont le programme pour les 12 prochaines années est estimé à quelque 400 milliards de dollars.Le Mardi 26février, une table ronde sur le financement de ce programme se tiendra à Niamey.La région géo-climatique Sahel comprend 17 pays s’étendant de l’Atlantique à la mer rouge. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Cap vert, de la Cote d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée Conakry, du Djibouti, de l’Ethiopie, de l’Erythrée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Soudan et du Tchad.CA/ANP- 00133 Février 2019