Niamey, le 15 juin (ANP)- Le 3e vice-président de l’Assemblée Nationale M. Karidjo Zakara a présidé ce mercredi 15 juin 2022, la séance plénière qui a voté le projet de loi fixant les droits et devoirs des défenseurs de droit de l’Homme au Niger.
Le texte qui a été voté avec 100 voix pour, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, ainsi que des recommandations acceptées par le Niger suite aux présentations de ses différents rapports devant les Organes des Traités et de l’Examen Périodique Universel.
La protection des défenseurs des droits de l’homme figure au rang de ces recommandations prioritaires et le présent texte, en participe à la mise en œuvre de cette recommandation.
Il vise à garantir aux défenseurs des droits de l’Homme un environnement sûr et favorable à leurs activités et à les mettre à l’abri des agressions, représailles ou restrictions juridiques injustifiées du fait de leurs actions de défense des droits de l’Homme. En retour, il les assujettit à un certain nombre d’obligations comme la non-violence, l’impartialité et le respect des lois et règlements en vigueur.
Il faut rappeler que, déjà en 2020, à l’occasion d’une rencontre entre les membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée Nationale, et une délégation composée des représentants du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, du Centre pour les Droits Civils et Politiques et du Collectif des Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie (CODDHD) au Niger. Cette commission a été informée que lors de l’examen du 2ème rapport présenté par le Niger les 6 et 7 mars 2019, le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies a salué les efforts fournis par le Niger. Il a ensuite formulé des recommandations dont certaines, jugées prioritaires, doivent être mises en œuvre dans un délai de deux (02) ans.
Il faut rappeler également que, la protection et la promotion des droits humains sont présentes dans la Constitution Nigérienne.
A cet égard, l’Etat du Niger ne peut qu’encourager et protéger les défenseurs des droits de l’Homme d’autant qu’ils concourent à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés.
AOM/SML/ANP/104/JUIN 2022