Lancement de la campagne de sensibilisation sur la protection du patrimoine routier à Maradi

Lancement de la campagne de sensibilisation sur la protection du patrimoine routier à Maradi

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Maradi, 17 Août (ANP)-Le comité national de suivi des recommandations du forum national sur la charge à l’Essieu a organisé à Maradi, le lancement de la campagne de sensibilisation sur la protection du patrimoine routier. Cette campagne de sensibilisation intervient après celle de la Région de Dosso et Tahoua.

En ouvrant les travaux de cette campagne, le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de Police, M. Mamane Issoufou n’a pas manqué de répertorier les principales causes de la dégradation de nos routes écourtant ainsi leur durée de vie. Il a fait remarquer que des infrastructures qui sont conçus pour une durée de 15ans, résistent dans les cas extrêmes au 1/5 de leur durée de vie du fait que l’approvisionnement de notre pays se fait exclusivement par la route.

Pour lui, c’est dans le souci de préserver le réseau routier de notre pays que le gouvernement adopté la loi 2018-2032 du 24 mai 2018 déterminant le patrimoine routier national fixant les règles de sa protection et son décret d’application. Il a indiqué que le phénomène de la surcharge routière doit interpeler tous les acteurs de la filière du transport. Il a enfin invité les acteurs à préserver notre patrimoine routier tout en estimant que pour y parvenir, il suffit d’un fort engagement et une coopération sans faille entre les acteurs.

Pour sa part, le chef de mission de cette campagne, M. Moustapha Kadi Oumani a indiqué que le Niger est en train d’écrire une page importante de son histoire. « Il vous souviendra du calvaire que la route Doutchi-Tshernaoua, a fait subir aux usagers et aux opérateurs économiques. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la surcharge routière soit l’agent causal de cette situation. Le moment est donc venu pour prendre notre destin en main » a-t-il affirmé.

Il reconnaissait que l’Etat a consenti d’énormes efforts pour construire plusieurs infrastructures de transports à grands frais, malheureusement, il a été enregistré sur ces cinq dernières années, une moyenne de 25% des véhicules pesés en surcharge. Moustapha Kadi Oumani reconnait que le mauvais état de nos routes impacte sur la santé, l’agriculture, l’éducation et le commerce frontalier.

« Un territoire aussi grand que le nôtre, sans débouché littoral, exige une réelle protection de son patrimoine routier. Je sais qu’en la matière, les attentes des acteurs restent nombreuses. Ce qui implique des réformes institutionnelles fortes, un dialogue franc et ouvert et une réorientation de l’entretien routier » a-t-il dit. Il a affirmé que face à ce défi, le comité national a décidé de s’appuyer sur la détermination et le patriotisme des acteurs afin de concrétiser cette volonté de nos dirigeants.

AT/SML/ANP/129/ Août 2023

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