Niamey, 19 Novembre (ANP) – Le Ministre de Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Malam Issa, a présidé, ce jeudi 19 novembre 2020 dans la salle de réunion de la ville de Niamey, l’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur la toponymie de la Ville capitale du Niger.
La validation de cette étude va permettre de découvrir, entre autres, les figures ayant marqué le peuplement de la ville de Niamey, ses repères chronologiques dans la planification de la ville, les événements socioculturels et socioéconomiques, les lieux de mémoire, les repères des quartiers et les personnalités ayant marqué l’histoire politique du Niger.
Selon le Ministre Assoumana Malam Issa, cette étude est « une contribution significative à la connaissance de notre histoire, un des enjeux du programme de Renaissance culturelle ».
Pour le Ministre, « cette étude de mémoire de la ville de Niamey qui est l’œuvre des enseignants-chercheurs, des professionnels de l’IRSH et de plusieurs autres consultants, nous a permis de découvrir, dans l’ordre de la projection, que Diori Hamani est la personnalité la plus citée parmi celles ayant marqué l’histoire politique du Niger et que le « Yénandi » est l’événement socioculturel le plus pratiqué à Niamey ».
« Les résultats de l’étude devraient donc nous permettre de rebaptiser nos rues, nos édifices des noms de nos héros nationaux pour donner l’opportunité à notre de jeunesse de voir de plus grande nature notre histoire », a-t-il conclu.
Pour sa part, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, il a indiqué que cette étude va contribuer à une plus grande connaissance du Patrimoine Culturel de la Ville de Niamey, par la réalisation de cette toponymie.
« Nous devons donc mettre l’accent, à travers les grandes réalisations dans notre capitale, pour une meilleure appropriation de ces réalisations et les lier à notre culturel », a-t-il suggéré, avant de rappeler que, par le passé, « il y a eu un projet d’adressage de la ville de Niamey dans les années 2000 qui n’a pas malheureusement marché parce que tout simplement ce projet n’a pas pris en compte les réalités de notre société ».
Aujourd’hui, « nous voulons donc, avec cette étude, corriger cela pour qu’il y ait un adressage de notre capitale qui répond à notre réalité, un adressage dont nos populations vont très rapidement s’en approprier et utiliser », a précisé M. Mouctar Mamoudou.
Il a ensuite appelé les uns et autres à se baser tout simplement sur le vécu, nos pratiques et nos habitudes pour qu’à partir de cette étude, « la ville de Niamey puisse avoir son identité, reconstruire son histoire et valoriser cette même histoire ».
Des chefs de canton et de quartier, des consultants, des enseignants-chercheurs et les représentants des couches sociales de la Ville de Niamey participent à cette rencontre.
ADA/KPM/ANP-115 Novembre 2020