Niamey, 21 Nov. (ANP)- L’ONG Diko et la Maison de la Presse, organisent du 21 au 22 novembre 2020 à la Maison de la Presse de Niamey, la 2e session de formation sur le renforcement des capacités de 50 journalistes sur la participation politique des femmes aux élections.
Pendant 4 jours, les journalistes seront édifiés sur la participation politique des femmes aux élections au Niger.
Dans son discours, le Secrétaire Général de l’ONG Diko, M. Amoustapha Amadou, a indiqué que ‘’cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet qui promeut l’accès juste et équitable des femmes dans la politique au Niger’’.
Elle vise essentiellement à accompagner les femmes, et sensibiliser les hommes afin qu’ils facilitent l’accès aux femmes dans l’arène politique à travers le développement de plusieurs activités.
‘’Dans le système politique, elles se voient trop souvent laissées pour compte des enjeux locaux et reléguées à la dernière place’’ a soutenu Almoustapha Amadou.
A cette occasion, le président du conseil d’administration (PCA) de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna a d’abord fait remarquer que ‘’les femmes représentent plus de la moitié de la population totale de notre pays’’ avant d’expliquer que ‘’ceci justifierait l’attention beaucoup plus conséquente dont elles sont actuellement l’objet de la part de l’Etat et de ses partenaires’’.
En effet, a-t-il indiqué, ‘’au-delà de la justification numérique, il faut dire que les femmes représentent un nombre important d’acteurs économiques engagés dans la réalisation du PIB,PNB, la sécurisation et l’autosuffisance alimentaires et la reproduction sociale’’.
Le PCA de la Maison de la presse a affirmé que ‘’la participation des femmes aux prises de décisions politiques est à l’évidence un des enjeux prioritaires de la lutte pour plus d’égalité, perçue aujourd’hui comme une exigence du développement’’.
Il a, en outre, souligné que cette attention particulière montre une volonté de pallier la faible contribution des femmes à la gestion des affaires de la cité, ressentie, à juste titre, comme une injustice.
Selon toujours M. Ibrahim Harouna, ‘’les attentes des femmes sont nombreuses et multiformes en terme de satisfaction de leurs droits fondamentaux’’.
Aussi, a-t-il déclaré, ‘’la contribution des journalistes sur le sujet vise à favoriser l’accessibilité des citoyens aux informations les plus actuelles et essentielles sur la participation politique des femmes au Niger’’.
Rappelons que pour résoudre le problème de la faible participation des femmes aux prises de décisions politiques a amené le gouvernement nigérien à instaurer un système de quota pour les nominations dans l’administration publique et pour le choix des candidats pour les mandats électifs.
HA/AS/ANP novembre 2020