Niamey, 11 Mai (ANP) – La Direction Générale des impôts (DGI) et la Direction Générale de la police Nationale (DGPN) ont procédé ce jeudi 11 mai 2023, au commissariat central de Niamey et à la Direction de surveillance du territoire (DST), au lancement de la machine électronique à timbrer.
La machine à timbrer, est un système d’information au service de la sécurisation de la traçabilité et de la collecte sur timbre fiscal.
De ce fait, ce sont 33 machines qui ont été installées dans l’ensemble des services de la police de Niamey ainsi qu’au commissariat de police de Gaya.
L’opération va également se poursuivre dans les autres commissariats de police de l’intérieur du pays, en concertation toujours avec la Direction Générale de la Police.
L’objectif rechercher à travers l’installation de ces machines à timbrer dans les différents services de la police, est de moderniser et sécuriser les flux et revenus du timbre à travers, l’édition quotidienne d’un rapport d’activé par l’opérateur, l’envoie à date fixe des transactions par site du serveur central ‘’Diamond’’, mais aussi la gestion des informations collectées, l’édition de rapports et l’extraction de données.
C’est aussi à travers l’authentification de la transaction à tout moment, le choix et validation du produit fiscal et enfin l’impression d’une empreinte unique et cryptée.
Le Directeur Général des impôts M. Mal Ousmane s’est dit très réjoui de l’opérationnalisation de ces machines à timbrer après environ un an de phase d’essai avec la direction de la police.
« C’est dans la logique de la modernisation des administrations publiques, inspirée par les plus hautes autorités du Pays en particulier le Président de la République Mohamed Bazoum, que le ministère des Finances s’est donné l’objectif de moderniser l’ensemble de ces services », a indiqué M. Mal Ousmane.
Ainsi donc, a fait savoir le Directeur Général des impôts, « la modernisation du timbre fiscal qui était un timbre papier et qui passe désormais au timbre électronique généré par une machine, rentre dans cette logique ».
« Pour le moment nous allons faire une utilisation parallèle des deux séries de timbres, le temps de s’assurer que le système est disponible un peu partout puisque nous envisageons également d’installer ces machines dans les cabinets de notaire et tous les services de l’Etat », a rassuré le Directeur Général des Impôts.
M. Mal Ousmane a également souligné les avantages de ces machines à timbrer pour l’économie, les citoyens et l’Etat.
« Concernant l’économie, la garantie que nous donnons aux entreprises c’est la sécurité du timbre par rapport aux actes civils et aux actes judicaires, car avec le timbre électronique non seulement la quotité du timbre sort mais aussi et surtout les références du service de police qui a donné le timbre sortent, ce qui fait que pour les entreprises il y’a des garanties de sécurité », a précisé M. Mal Ousmane.
Selon le DGI, « s’agissant les citoyens aussi c’est toujours la sécurité et surtout la facilité avec laquelle on peut avoir ce timbre ».
En ce qui concerne l’Etat, a ajouté M. Mal, c’est la sécurisation des recettes fiscales parce que nous avons sur plusieurs années plus de 4 milliards de timbre fiscaux non apurés car il y a des circuits parallèles de distribution de timbre qui se sont développés et qui font en sorte qu’aujourd’hui on ne peut plus maitriser. Dans tous les pays il y a eu cette évolution et nous sommes aussi alignés à cette évolution.
« Nous sommes deux administrations publiques au service du public, au service de la sécurité aussi, parce que là c’est la sécurité publique mais il y a aussi une mission de recouvrement des recettes qui vient s’adjoindre », a conclu M. Mal Ousmane.
ADA/SML/ANP/068/Mai 2023