NIAMEY, 17 Décembre (ANP) – La coalition « Bazoum 2021 », un regroupement de partis politiques qui soutiennent la candidature du président du principal parti de la Majorité présidentielle, M. Bazoum Mohamed, condamne la remise en cause répétée par certains acteurs politiques des décisions de la Cour constitutionnelle relatives à la validation de la liste des candidats pour les prochaines échéances électorales au Niger, notamment le 1er tour de la présidentielle couplé aux législatives du 27 décembre prochain.
Dans une déclaration rendue publique en début d’après-midi de ce jeudi 17 décembre 2020, cette coalition, composée d’une quarantaine de partis politiques, a réaffirmé son soutien à la candidature de M. Bazoum Mohamed dès le premier tour de la présidentielle de 2020.
Après avoir rappelé que le Niger a organisé, le dimanche 13 décembre dernier, des élections locales et dont les résultats sont largement en faveur de ses partis membres, dénotant ainsi l’adhésion massive du peuple nigérien au programme de renaissance du Niger, la coalition « Bazoum 2021 » fait constater que c’est à ce moment précis que certains acteurs politiques ont choisi de s’adonner à des déclarations et communiqués tendant à une remise en cause du processus électoral.
Face à cette situation et après avoir rappelé que les arrêts de la Cour Constitutionnelle s’imposent à tous et restent sans aucun recours, cette Alliance politique a indiqué que « le Président de la République, Chef de l’Etat, ne peut intervenir sous aucune forme dans le processus électoral après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sous peine de parjure ».
Plus exactement, la coalition « Bazoum 2021 » déplore la déclaration de l’ancien Chef d’Etat Salou Djibo du mardi 15 décembre, dans laquelle il a informé avoir saisi à nouveau la Cour Constitutionnelle pour qu’elle statue, après deux décisions, sur la nationalité d’origine du candidat Bazoum Mohamed.
Pour la coalition, le Chef de la junte ayant déposé le régime du Président Mamadou Tandja en février 2010, « profère des menaces à peine voilées » sur le processus électoral en cours.
Les partis membres de cette alliance ont aussi épinglé l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Premier Ministre Seïni Oumarou, également candidat à la présidentielle au titre de son parti, le MNSD Nassara et président de l’APR (un regroupement de partis proche de la Majorité présidentielle), pour avoir signé un document dans lequel il a jugé la Cour Constitutionnelle de « partisane ».
Ce dernier décrit, selon eux, « une situation sortie directement de son imagination ».
Les partis membres de la coalition BAZOUM 2021 ont ensuite voulu lancer un appel à « tous les nigériens pour qu’ils restent sereins et qu’ils accomplissent leur devoir de citoyens le 27 décembre 2021 comme ils l’ont déjà fait dans le calme et la dignité le 13 décembre dernier à l’occasion des élections locales ».
MSB/KPM/ANP- Décembre 2020