Niamey, 21 fév (ANP)- les greffiers du Niger ont observé deux mouvements de grève en janvier dernier pour appuyer leurs revendications auxquelles la chancellerie promet d’apporter de réponses.A titre d’exemple, les réclamations sur l’octroi de toges et le paiement des frais de déplacement, ainsi que les frais de transports des greffiers affectés, sont inscrits au budget 2019 de la chancellerie, selon la secrétaire générale du ministère de la justice, notant que le nombre de greffiers a connu un bond quantitatif de 93% depuis 2011. Ainsi le nombre de greffiers est passé de 119 en 2011 à 413.Pour la chancellerie « cet accroissement de l’effectif des greffiers participe de la volonté de la chancellerie d’améliorer le cadre d’exercice de cette profession ».Les greffiers demandent la révision de la loi portant statut autonome du personnel du cadre des services judiciaires ainsi que l’accélération du processus de révision de son décret d’application afin de prendre en compte toutes les préoccupations de leurs militants. Le syndicat exige également l’application effective des dispositions statuaires notamment la dotation en toge individuelle de tous les greffiers et le respect des dispositions relatives aux nominations et affectations des greffiers ainsi que la mise en place des commissions relatives aux concours, avancements et de départ à la retraite et la création d’une direction chargée de la gestion des carrières des greffiers.S’y ajoutent la nomination des greffiers à des postes de responsabilité et le recrutement de greffiers en nombre suffisants pour pallier les insuffisances constatées au niveau des juridictions.La revendication porte aussi sur la révision des conditions d’accès des greffiers aux autres corps judiciaires conformément au rapport de la commission multidisciplinaire mise en place par la chancellerie mais également un privilège de juridiction pour les greffiers.Cette plate forme revendicative est issue du congrès du syndicat national des agents de la justice de mars 2018.Deux mouvements de protestations des greffiers ont paralysé les services judiciaires en janvier. MHM/CA/ANP – 00114 février 2019