Diffa, le 25 juin (ANP) – C’est ce mardi 25 juin 2024 que la région de Diffa commémore, à sa manière, la Journée de l’Enfant Africain célébrée le 16 juin de chaque année à travers le continent, en organisant une cérémonie officielle sous la présidence du Gouverneur de la Région, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma,
Lors de cette cérémonie, le premier responsable de la région de Diffa a réaffirmé aux participants, et au-delà aux enfants de la région de Diffa, l’engagement des plus hautes autorités du Niger d’assurer une éducation de qualité à l’ensemble des enfants du pays et ceux de Diffa en particulier.
Pour cette année, rappelle-t-on, le thème retenu est « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue ».
Pour le Général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, « la Journée de l’Enfant Africain que nous célébrons ce jour (25 juin 2024, ndlr), revêt à la fois un caractère historique et symbolique », soulignant que « le secteur de l’éducation est aujourd’hui confronté à des défis multiples tels que le nombre croissant des enfants déscolarisés, l’insuffisance d’un encadrement de qualité, le manque de suivi parental, etc. ».
C’est donc conscientes de ces réalités, a-t-il fait savoir, que « les plus Hautes Autorités de notre Pays, au premier rang desquelles Son Excellence le Général de Brigade Abdourahmane Tiani, Chef de l’État et le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ont fait des questions de l’éducation et de protection des enfants une priorité à part entière ».
Et parce que dans le contexte d’urgence à Diffa, « les conflits ont entrainé la fermeture des écoles, les déplacements des populations, les attaques contre les écoles, les enlèvements des enfants, etc., l’heure est venue pour mettre fin à ces fléaux », le Général Mahamdou Ibrahim Bagadoma a annoncé que dans le cadre de stabilisation de la région, « des mesures continuent d’être prises pour le retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs afin que tous les enfants de ces déplacés puissent aussi bénéficier de l’éducation de qualité dans leurs villages d’origines ».
Le Gouverneur de Diffa a ensuite rappelé que la célébration de cette Journée est l’occasion pour les États Africains d’évaluer les engagements pris à l’initiative mondiale intitulés « Education pour tous » lancés en 1990 par I’UNESCO afin d’améliorer l’accès à l’éducation, pour informer qu’à la suite de ces initiatives, les Etats africains en général et le Niger en particulier ont pris des mesures pour améliorer l’accès à l’éducation.
Traitant du thème de cette édition, le Gouverneur de Diffa a indiqué qu’il « réaffirme notre engagement à amorcer une nouvelle dynamique de réforme sociale, politique, culturelle et économique permettant non seulement de garantir un système éducatif à tous les enfants sans exception, mais aussi et surtout adapté à nos réalités ».
Le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma a enfin rendu un « hommage mérité à toutes celles et tous ceux qui se battent nuit et jour pour faciliter l’accès à une éducation de qualité aux enfants.
Auparavant, le Chef sous bureau de l’UNICEF à Diffa, M. Olivier Chiza, après avoir réaffirmé l’engagement de son organisme à être aux côtés des autorités nigériennes pour continuer à assurer une bonne éducation et une protection optimale aux enfants, a indiqué que la Journée de l’Enfant Africain est un jour qui « nous rappelle les défis et les sacrifices que les enfants africains ont dû endurer pour accéder à l’éducation). Selon le Responsable onusien, « nous devons également nous rappeler que l’éducation est un droit fondamental, essentiel à l’émancipation des êtres humains et au développement des sociétés ».
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, « en cette Journée de l’Enfant Africain, nous sommes appelés à renouveler notre engagement et à intensifier nos efforts pour que chaque enfant puisse aller à l’école, apprendre et se développer ».
Pour M. Olivier, « nous devons également reconnaître les efforts courageux des enfants et des jeunes qui luttent contre l’injustice et agissent en faveur du climat », appelant à les rejoindre et à redoubler d’efforts pour tenir les promesses faites dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, qui demande de protéger les enfants et de les aider à accéder à une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à leurs besoins.
La célébration de la Journée de l’Enfant Africain, note-t-on, rappelle le massacre d’enfants sud-africains le 16 juin 1976 au fort moment de l’apartheid en Afrique du Sud.
Il est à noter que plusieurs activités sont prévues tout au long de la journée pour cette célébration par la direction régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant de Diffa.
AOM/KPM/ANP-149 Juin 2024