Niamey, 15 Nov (ANP) – Des organisations de la société civile ont lancé ce jeudi 15 novembre à Niamey une campagne de mobilisation pour la libération des 39 enfants et femmes enlevés à N’guéléwa, il y a 500 jours, dans la région de Diffa (Est). .Ce jeudi 15 novembre 2018 fera exactement 500 jours que les femmes et enfants ont été enlevés depuis nous n’avions pas fait la situation en temps que telle nous avons voulu faire ce point de presse pour rappeler un peu les gens qui sont concernés par cet enlèvement, ont indiqué Mr Kaka Maman Touda membre Alternative de l’espace citoyen et Mr Sidikou Moussa président de CONID, justifiant la campagne de mobilisation. ‘ ‘’La vie humaine est sacrée, la responsabilité du premier magistrat à l’occurrence du président de la république qui est le garant de l’unité nationale et qui a le devoir de la protection de l’intégrité du territoire’’., ont fait valoir les responsables de la société cicvile, estimant ‘’dans 5 jours nous allons célébrer la journée mondiale de droit des enfants, l’article3 de la convention internationale relative au droit de l’enfant a été très claire stipulant que dans toute décision qu’elle soit d’ordre juridique productive et programmative ou budgétaire, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être au cœur’.’ ‘’Qu’elle qu’en soit le nombre de milliards que ca coute la décision politique qu’il faut prendre pour libérer d’autre prisonniers il faut aller dans ce dialogue il faut aller négocier. ‘’, Ont-t-ils plaidé. Parmi les 39 otages, il y’a 35 mineurs l’âge variant entre 9 mois à 18 ans dont 33 femmes et filles, ont-ils fait observer, notant ‘’21 ménages’’ sont impactés. Le 2 Aout 2017 dans un message à la nation dans le cadre de la commémoration de 57éme anniversaire de la fête de l’arbre, le président Issoufou avait pour la première fois fait référence aux enlevés de BOKO HARAM en exhortant ‘’nos forces et défenses de sécurité à tout mettre en œuvre en vue de créer une condition de leur libération et de leur retour dans leurs familles respectives.’’Le Premier ministre de son coté avait affirmé à une radio internationale à la suite de l’intervention du Chef de l’Etat que ‘’ des efforts qui sont déployés jours et nuit par les autorités compétente nous souhaitons simplement que nous puissions avoir la possibilité de retrouver ces personnes saine et sauve la zone dans laquelle se déroule ces événement et assez complexe et pour ne pas mettre en danger la vie de ces personnes nous devons agir avec méthode. Rappelons que, les activistes de Boko Haram avaient attaqué Le 02 juillet 2017 le village de N’guéléwa situé dans la région de Diffa, commune de N’guigmi où ils avaient enlevé 39 enfants et femmes après avoir tué 9 personnes. Cette campagne de mobilisation fait suite à celle organisée pour marquer le 200éme jour du rapt des filles et femmes de N’guelewa.Depuis 2015, la région du Diffa frontalière du lit du lac Tchad est en proie aux incursions des activistes de Boko Haram avec pour conséquences des morts, des rapts, des mouvements des populations et le ralentissement des activités socioéconomiques.La Zone est sous l’état d’urgence prorogé à plusieurs reprises.IGI-AAM/CA/ANP- 0055 Novembre 2018