Dosso : Les acteurs judiciaires à l’école du respect des droits de l’homme dans l’application de la loi

Dosso : Les acteurs judiciaires à l’école du respect des droits de l’homme dans l’application de la loi

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Dosso, 28 Avril (ANP) – Dosso abrite, depuis ce mercredi 28 avril 2021, un atelier de renforcement des capacités des acteurs judiciaires sur le respect des droits de l’homme dans l’application de la loi.

Organisé par le Ministère de la justice avec le concours du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, cet atelier qui durera deux jours regroupe des magistrats du tribunal de grande instance, des représentants de la gendarmerie, des représentants de la police, des représentants de la garde nationale et des représentants du Ministère de la justice.

La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du directeur général du Centre d’Etudes Juridiques et Judiciaires au Ministère de la justice, M. Koïni Alli en présence de Melle Rachida Issifi représentant le HCDH et de nombreux invités.

Selon des constats faits par plusieurs observateurs, les différents cas de violations des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre, et imputables aux forces de sécurité intérieure, sont surtout dus à une méconnaissance du cadre juridique régissant l’usage de la force dans les opérations de maintien de l’ordre et lors de l’application de la loi.

C’est pourquoi dans le cadre de son mandat de promotion et de protection des droits de l’homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a initié un projet financé par l’Union Européenne pour renforcer les capacités des forces de sécurité intérieure sur le respect du droit international des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre et lors de l’application de la loi. Ce projet couvre trois pays du Sahel à savoir le Niger, la Mauritanie et le Tchad.

C’est dans ce cadre qu’il est prévu en ce qui concerne le Niger, trois ateliers de formation sur les droits de l’homme et l’application de la loi à l’intention des acteurs judiciaires dont l’objectif général est de renforcer leurs capacités sur le respect des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre et lors de l’application de la loi.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le directeur général du Centre d’Etudes Juridiques et Judiciaires au Ministère de la justice, M. Koïni Ali a longuement présenté le Centre d’Etudes Juridiques et Judiciaires qui est un service rattaché au cabinet du Ministre de la justice, garde des sceaux et spécialement chargé du développement des questions relatives aux études juridiques et judiciaires. Il devait par la suite s’appesantir sur la mission et l’organisation du centre.

Le centre d’études juridiques et judiciaires, a indiqué son directeur général, marque les volontés conjuguées et le souci permanent du Président de la République Bazoum Mohamed, Président du conseil supérieur de la magistrature, et du Ministre de la justice, garde des sceaux, Docteur Boubacar Hassan de ‘’faire de la recherche un facteur du développement judiciaire et de garantir le respect des droits du citoyen’’.

Le directeur général du Centre d’Etudes juridiques et Judiciaires a remercié le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et le PNUD pour avoir été pionniers des partenaires techniques et financiers pour le financement du Centre.

MA/AS/ANP 0145 avril 2021

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