Dosso, 19 Nov. (ANP) – Le lancement officiel du projet AVENIR (Avenir Pour la Survie des Enfants au Niger) s’est déroulé, ce jeudi 19 novembre 2020, sous la présidence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou en présence du 2ème vice-président du conseil régional.
Plusieurs cadres du ministère de la santé publique, du coordonnateur du projet AVENIR, ainsi que des représentants des partenaires du projet que sont Speak-Up-Africa , le Programme National de Santé Oculaire, le Centre de Recherche et Interventions en Santé Publique, la fondation Francis. I. Protector étaient également présents à cette cérémonie.
Dans le discours de lancement qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou a adressé ses salutations à tous ceux qui ont uni leurs efforts pour rendre possible cet évènement ainsi qu’aux organisateurs pour la forte mobilisation de la population de Dosso autour du ‘’Projet AVENIR qui constitue un véritable espoir pour les autorités administratives et coutumières mais aussi et surtout pour l’ensemble des populations de la région de Dosso’’.
Le Niger, a souligné le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, enregistre l’un des taux chez les enfants âgés de moins de cinq ans les plus élevés du monde avec environ 108 décès pour 1000 naissances vivantes. L’étude appelée l’essai MORDOR qui a été faite à ce propos a dit en substance, M. Assoumana amadou, a montré une réduction de 18% de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans ayant reçu des doses d’azithromycine par rapport aux communautés sous placebo.
Grâce au projet AVENIR, a précisé le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, ‘’nous sommes sûrs de promouvoir notre objectif commun qui est celui d’améliorer les conditions de santé de nos populations, axe prioritaire du programme de renaissance du président de la république S.E Issoufou Mahamadou pour qui la santé des populations constitue une véritable priorité nationale.
M. Assoumana Amadou a exhorté tous les acteurs à adhérer, puis à accompagner et surtout à soutenir la mise en œuvre de ce projet pour assurer la bonne santé de nos enfant tout en se disant persuadé que ce projet aidera la région de Dosso à réduire considérablement la mortalité infanto-juvénile en particulier et promouvoir la santé de tous en général.
Auparavant, le deuxième vice-président du conseil régional de Dosso M. Adabi Issa a mis l’accent sur l’importance de cet évènement qui, a-t-il dit, marque le point de départ d’un projet dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la mortalité infanto-juvénile en général au Niger et particulièrement dans la région de Dosso.
M. Adabi Issa a invité les différents acteurs de la région de Dosso à ‘’s’engager sans réserve afin de faciliter la mise en œuvre du projet conformément aux objectifs qu’il s’est fixés’’.
De ce fait, il a assuré les responsables du projet que le conseil régional de Dosso ne ménagera aucun effort pour faciliter et veiller à l’exécution de ce projet AVENIR en vue de l’atteinte de ses objectifs.
Pour sa part, le coordonnateur du projet AVENIR, M. Ahmed Maman Arzika a évoqué les activités du projet MORDOR et les résultats obtenus.
‘’Ce projet (Macrodiles Oraux pour Réduire les décès avec un Œil sur la Résistance) a démontré que l’azithromycine pourrait également contribuer à réduire la mortalité infantile’’ a-t-il expliqué.
Dans la région de Dosso, trois districts sanitaires, à savoir Loga, Boboye et Falmey ont été concernés par ce projet.
Le projet AVENIR quant à lui va s’intéresser à tous les districts de la région de Dosso et au-delà à toutes les régions du Niger sauf Diffa et Agadez.
L’objectif de ce projet, a indiqué son coordonnateur, est la distribution de masse de l’azitromycine. Les équipes vont passer de porte à porte pour recenser les membres des ménages et traiter tous les enfants âgés de moins de cinq ans.
Un autre aspect important, a souligné M. Ahmed Maman Arzika, c’est le fait de s’intéresser à l’aspect environnemental. Pour cela, il sera procédé à un prélèvement d’échantillons environnementaux au niveau des cours d’eau, des latrines ainsi que chez les animaux.
En 2020, c’est uniquement la région de Dosso qui est concerné, après ce sera le tour des régions de Maradi, Zinder et Tahoua, indique-t-on.
MA/AS/ANP 0116 novembre 2020