Niamey 01 Nov (ANP) –un atelier sur la vulgarisation des résultats d’une étude sur la diversification des exportations pour stimuler la croissance au Niger s’est ouvert ce jeudi 1 er novembre à Niamey.Cet atelier est organisé par le ministère du commerce et de la promotion du secteur privée, avec la collaboration de la Banque Mondiale vise la dissémination de l’étude sur la diversification des exportations des produits agro-pastoraux. Le thème retenu pour cet atelier d’une journée est « favoriser la diversification des exportations pour stimuler la croissance ».l’ouverture a été présidé par le directrice des opérations de la BM Mme Soukeyna Kane qui a indiqué que cet atelier témoigne « de l’excellence de notre partenariat et m’offre l’opportunité de réitérer aux autorités notre engagement à accompagner le Niger dans la mise en œuvre de son plan de développement économique et social (PDES) 2017-2021 ». Le Niger dispose d’un réel potentiel pour diversifier et assurer l’accélération de sa croissance économique avec des atouts dans l’élevage, les ressources minières et pétrolières, un potentiel agricole réel, une main d’œuvre jeune et désireuse de jouer le rôle qui est le sien dans la renaissance culturelle prônée par le gouvernement, a-t-il dit.Madame Soukeyna Kane a rendue un hommage au peuple nigérien qui « malgré l’adversité, a su développer une résilience qui le maintient debout affichant un taux de croissance de 4.9 pour cent en 2017, grâce notamment à la bonne tenue du secteur agricole. En outre, nos projections tablent sur une croissance qui se situe autour de 5.2 pour cent en 2018’’. Le Niger bénéficie en outre d’une allocation des l’ordre 1.2 milliard de dollars américains pour accompagner la mise en œuvre du PDES dans le cadre de l’IDA 2018. Toutes ces ressources additionnelles viendront compléter un portefeuille actif de 26 projets nationaux et 7 projets régionaux, pour un financement cumulé de 1.9 milliard de dollar.Depuis 2015, d’importantes reformes ont été prises et mises en œuvre dans le pays, ce qui fait le Niger, l’un des meilleures réformateurs d’Afrique. Le rapport Doing Business 2019, publié hier a en effet, 4 reformes validées cette année, ce qui classe le Niger a la 143e position sur 190 pays classées, 5e en Afrique de l’ouest, 4e dans l’espace UEMOA et premier parmi les 4 pays qui sont sous ma responsabilité », a-t-elle annoncé.Pour sa part le ministre du commerce et de la promotion du secteur privée, Sadou Seydou a annoncé que cet atelier vient au moment où le Niger, pays d’élevage et d’agriculture par excellence est à un tournant important pour la valorisation de toutes ses potentialités agro-pastorales.En dépit de leur contribution au produit intérieur brut (PIB), le sous-secteur de l’élevage et la filière de l’oignon sont marqués aujourd’hui, par une exportation de ces produits à l’état brut. Cela constitue un manque à gagner considérable pour notre pays en termes de valeur ajoutée, d’industrie de viande, de création d’emplois variés, mais constitue aussi une perte inestimable pour les sous produits de l’élevage notamment les cuirs et peaux a indiqué le ministre du commerce.Cette étude qui est soumise à l’atelier répond à l’objectif du gouvernement du Niger, celui de mettre l’accent sur la transformation, la conservation et la logistique.Selon le Ministre, pour atteindre les objectifs tant souhaités, le secteur privé nigérien et étranger doit s’impliquer davantage en investissant dans la production.A cet effet, l’Etat à travers plusieurs dispositions institutionnelles et réglementaires a prévu des facilités pour accompagner les investisseurs, a-t-il assuré.Le secteur rural est le principal moteur de l’économie au Niger et emploie plus de 85% de la population active.HA/MHM/CA/ANP 002 novembre 2018