Des acteurs de l’éducation en conclave à Maradi

Des acteurs de l’éducation en conclave à Maradi

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Maradi, 15 Janvier (ANP) – La dynamique des syndicats du secteur  de l’Education et de la Formation et la Coalition  des syndicats de l’Education et de la Formation Professionnelle ont organisé, ce 15 janvier 2024 à Maradi, la conférence des acteurs de l’éducation. 

Placée sous le thème « Les revendications des enseignants du Niger dans un contexte de quête de souveraineté et de la sauvegarde de la patrie : défis et perspectives pour une éducation de qualité », cette conférence, qui se tient après celle de Dosso, a vu la participation de tous les responsables et acteurs de l’Education et de la Formation Professionnelle de la région de Mardi.

Le but de cette rencontre est  de dégager des pistes de solutions envisageables et des engagements et contributions des acteurs de l’éducation pour une sérénité durable dans le secteur de l’éducation et de la formation.

En prenant la parole, le Gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur général de Police Mamane Issoufou a planté le décor, en décortiquant la situation sociopolitique du pays depuis le 26 juillet 2023 qui marque l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), les différentes mesures prises par l’organe dirigeant dans la marche de la quête de la souveraineté nationale.

« Ces actions salutaires ont permis de relancer le processus de la restauration de notre souveraineté et de notre dignité, de nationaliser nos ressources et de lutter efficacement contre l’insécurité », a fait remarquer le Gouverneur Mamane Issoufou s l’on qui, « toutes ces actions ont amené les forces de mal à continuer à saboter toutes les actions salvatrices engagées par le CNSP et le Gouvernement en plus des défis qui sont nombreux et variés dont, entre autres, la question de l’insécurité qui, fort heureusement, commence à  être solutionnée ».

« Au regard de cette situation, l’appel au patriotisme, à la résilience et à la résistance des Nigériens de tout bord et l’ensemble des enseignants doit être permanent et généralisé afin d’amorcer les réformes prometteuses engagées dans le secteur éducatif qui fait face à de nombreux obstacles », a-t-il ensuite soutenu.

Pour le Gouverneur de la Région de Maradi, le thème retenu  cadre parfaitement avec les orientations des plus hautes autorités nigériennes au premier rang desquelles SE le Général de Brigade Abderahamane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat et SE Monsieur Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, à travers la signature  de l’arrêté n°0091/PM du 31 décembre 2024 portant création, composition et mission d’un Comité Interministériel de négociations avec les partenaires sociaux du secteur de l’Education et de la Formation. « Ce qui montre combien le CNSP et le Gouvernement restent disponibles et ouverts au dialogue franc et constructif avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation afin de trouver les voies et moyens consensuels pouvant aider à résoudre les défis majeurs comme le recrutement à la fonction publique des enseignants contractuels et bien d’autres problèmes », a-t-il interprété.

Le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a enfin demandé aux enseignants, vu leur capacité d’influencer et leur engagement continu pour la patrie, « d’accompagner le CNSP et le Gouvernement dans le vaste chantier de reconstruction et de développement pour continuer à éduquer, inspirer et guider nos jeunes et même nos communautés à un avenir meilleur ».

Pour sa part, le porte-parole régional de la dynamique et de la coalition des syndicats du secteur de l’éducation, a reconnu que « nous sommes dans un contexte particulier du fait de certaines réalités connues de tous », mais, a-t-il tout de même insisté, « il est urgent voire obligatoire que le CNSP et le Gouvernement jettent un œil regardant sur la précarité de la vie dans laquelle vivent quotidiennement les enseignants ». 

Après avoir fait observé que « beaucoup de ses camarades continuent de se sacrifier jour et nuit sans 1 franc, du fait du non-paiement au guichet des pécules du mois de décembre 2024 », il a indiqué que « la question de souveraineté nécessite une éducation de qualité, considérée comme base de tout développement d’un pays ». 

Selon lui, « pour que  cela soit possible, il est impératif que le moteur central de ce développement soit pris en charge et protégé ». Aussi, a-t-il demandé à ses camarades enseignants « de se lever comme un seul homme pour accompagner le CNSP dans la défense de notre patrie au prix de n’importe quel sacrifice ».

AT/KPM/ANP-071 Janvier 2025

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Salissou Soumana Karimou
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