COP22 : le Niger expose sa stratégie de lutte contre la résilience climatique

COP22 : le Niger expose sa stratégie de lutte contre la résilience climatique

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(Dalatou Malam Mamane, envoyé spécial) Marrakech (Maroc), 15 Nov (ANP)- Le Niger a développé, mardi, à Marrakech (Maroc), sa stratégie de lutte contre la dégradation de l’environnement et ses conséquences, au cours d’un side event (activité parallèle), présidé par le ministre de l’Hydraulique M Barmou Salifou. Devant un parterre de spécialistes en la matière, ce panel a été l’occasion de projection d’un film intitulé : « le Niger se mobilise pour la résilience de ses populations », d’une dizaine de minutes, sur la dégradation de l’écosystème et les réponses apportées par les autorités en place. « Les changements et variabilité climatiques, au-delà de leurs impacts multiformes sur l’Environnement global, posent surtout un problème économique majeur affectant en premier lieu le développement des pays à faible capacité d’adaptation tels que le Niger », a indiqué le ministre Barmou Salifou. Le ministre a d’abord procédé à présenter le Niger, pour ceux qui ne le connaissent pas, « un pays sahélien où les contraintes climatiques constituent une préoccupation majeure pour le développement socioéconomique, voire pour la survie de ses populations rurales ». « Un pays caractérisé par une forte variabilité aussi bien spatiale que temporelle des paramètres climatiques, notamment les précipitations. Cette situation a entrainé pendant des décennies, des déficits pluviométriques récurrents se traduisant par des sécheresses de plus en plus récurrentes ». « Au cours des quarante dernières années, le Niger a connu plusieurs épisodes de sécheresse dont les conséquences sur les productions agropastorales, la sécurité alimentaire et la vie socioeconomique ont été parfois dramatiques », rappelle, le ministre. Ces sécheresses, ajoute-t-il, combinées aux actions anthropiques, conduisent progressivement à la dégradation presque irréversible des terres agricoles et pastorales et à l’amenuisement des services écosystèmes. « Conscient de ces défis, notamment en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle en lien avec les incertitudes climatiques, le Niger a fourni d’énormes efforts en matière d’adaptation de résilience communautaire », affirme le ministre de l’Environnement, plantant ainsi le décor du débat fort intéressant qui s’en est suivi. Il dira, avant de lancer le débat, que « le but de ce side event est non seulement de remplir notre devoir de partager les expériences basées sur les acquis des projets et programmes de développement mais aussi de recevoir en retour vos conseils et recommandations pour une amplification et une mise à échelle des expériences réussies à travers nos programmes stratégiques de développement notamment l’initiative 3N, le PSRC, le NDC etc. Très réconfortés des résultats concrets obtenus par le Niger en matière de lutte contre la dégradation des sols en particulier et la résilience des populations en général, les représentants des bailleurs de fonds, notamment la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, le Fonds d’Investissement pour le Climat sont passés devant la tribune pour annoncer que leurs institutions respectives continueront à appuyer l’expérience nigérienne. DMM/ANP/Nov/2016

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