NIAMEY, 14 jan (ANP) – le Président du Conseil d’administration de la maison de la presse Ibrahim Harouna a présidé, le week end dernier, à la maison de la presse, la cinquième conférence sur l’extrémisme violent.

C’est une série de conférences que la maison de la presse organise en partenariat avec le Centre Culturel Américain, dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent.

A L’entame de cette rencontre, le président du conseil d’administration a rappelé l’objectif visé à travers cette conférence, celui de « donner aux journalistes, les outils nécessaires dans la lutte contre l’extrémisme violent ».

Pour sa part, la Directrice du Centre Culturel Américain, Mme Deneyse Kirkpatrick a saisi cette opportunité pour présenter ses meilleurs vœux du nouvel an à la famille de la presse nigérienne.

Elle s’est ensuite réjouie que « cette initiative se déroule normalement depuis son démarrage en décembre dernier ».

Mme Kirkpatrick a ensuite réitéré « l’engagement du Centre Américain à accompagner les journalistes nigériens dans leur combat ».

Le conférencier du jour est le chef de division presse du Ministère de la Communication, Ali Cissé Oumarou avec comme thème de communication, « quelle communication pour le Niger? « .

Il a d’abord fait une présentation géographique du Niger avec « des frontières poreuses du côté de la Libye, du Mali et du Nigeria, en proie aux réseaux terroristes « .

Ali Cissé a ensuite donné la définition de l’extrémisme violent, avant d’expliquer les facteurs favorables à cet extrémisme violent.

Il s’agit entre autres,  » des conditions d’extrême pauvreté, de la mauvaise gouvernance, de la perméabilité des frontières et du désir d’enrichissement personnel ou de puissance personnelle  » selon le conférencier.

Exemple a été donné des groupes terroristes qui sévissent dans le Sahel, ainsi que les initiatives de la Communauté Internationale notamment les Etats-Unis, l’Union Européenne et l’Union Africaine.

Cissé Oumarou a insisté sur les aspects tels que la confiance du public envers les forces de défense et de sécurité et la déconstruction du discours de la terreur des groupes extrémistes.

A ceux-là s’ ajoutent l’offensive diplomatique, la dé-radicalisation et la réinsertion des ex combattants extrémistes (programme en cours au niveau de la région de Diffa) et l’école.

Ali Cissé Oumarou a relevé les défis notamment « l’immensité du territoire occupé en grande partie par le désert et le taux élevé d’alphabétisation.

SML/DMM/ANP/Jan 2017