Confrontée aux flux de près de neuf millions de réfugiés Syriens, la Turquie plaide pour la fin du conflit en Syrie (Ambassadeur turc)

Confrontée aux flux de près de neuf millions de réfugiés Syriens, la Turquie plaide pour la fin du conflit en Syrie (Ambassadeur turc)

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Niamey, 16 Mars (ANP) – Conséquence du conflit en Syrie, la Turquie accueille près de neuf millions de réfugiés Syriens sur son sol, soit les deux tiers de la population syrienne réfugiée dans le monde, écrit l’Ambassadeur de Turquie au Niger, M. Mustafa Türker Ari.Dans un article qu’il a publié sur les derniers développements de la guerre en Syrie et particulièrement la situation à Idlib (Syrie) et transmis ce lundi à l’ANP, le diplomate turc note que « Depuis le mois de mai 2019, le conflit en Syrie a pris un nouveau tournant », le régime de Damas ayant « intensifié sa campagne militaire déjà brutale contre des millions de Syriens innocents qui se trouvent coincés dans la province d’Idlib ».La Turquie partageant avec la Syrie une frontière terrestre de plus de 900 km, la province d’Idlib étant la plus proche est directement exposée à toutes les répercussions des attaques du régime syrien, notamment le flux massif des réfugiés qui y pénètrent, souligne M. Mustafa Türker .C’est ainsi que deux tiers de la population syrienne réfugiée dans le monde se retrouvent en Turquie qui assume « un fardeau d’un total de près de neuf millions de Syriens sur son propre territoire, ainsi que dans le nord de la Syrie », a indiqué le diplomate turc notant que les dernières attaques ont provoqué une nouvelle crise humanitaire à Idlib, ainsi qu’un déplacement massif vers la frontière turque.Seulement, a-t-il fait savoir, son pays est « en surcapacité en termes d’accueil de Syriens déplacés supplémentaires » et a donc décidé d’agir en tant que premier intervenant face à ces défis, notant qu’il s’agit là « de l’un des pires déplacements provoqués par l’homme que nous ayons connu dans le monde au cours de la dernière décennie ».C’est du reste pourquoi, a-t-il expliqué, la Turquie, en accord avec les deux autres Etats garants de la plate-forme d’Astana, à savoir la Russie et l’Iran, « a soutenu la création de « zones de désescalade » dans le cadre des mémorandums », tout comme elle a pris des mesures unilatérales d’autodéfense en lançant l’Opération « bouclier de printemps ».Le but recherché est la défense de l’intégrité territoriale et de l’unité politique de la Syrie. Pour cela, « la Turquie fera tout son possible » pour y contribuer, a déclaré l’Ambassadeur turc à Niamey, avant de faire observer que le Niger est aussi touché par le terrorisme et les flux migratoires et que, par conséquent, « les mesures que la Turquie a prises dans les régions frontalières avec la Syrie seront accueillies avec compréhension par l’opinion publique nigérienne ».KPM/CA/ANP – 094 Mars 2020

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