Niamey, 12 Juin (ANP) – A quelque deux jours de l’Aïd El Fitr qui consacre la fin du Ramadan, un mois d’abstinence et de dévotion pour la communauté musulmane du Niger, l’ambiance est à la fête et à la valse des prix sur les différents marchés de la capitale Niamey.La fièvre est perceptible au niveau des ateliers de coutures, des salons de coiffure et des différents commerces où les clients se pressent, qui pour se faire ‘’beau’’, qui pour s’offrir un repas princier.La pression est plus forte chez les couturiers qui doivent honorer les rendez-vous pour les coutures même si c’est au prix des … veillées nocturnes. Au niveau des marchés, les ‘’rayons ou quartiers ’’ condiments, viandes et volailles sont les plus visités. Par endroits, la ville de Niamey est transformée en ‘’poulailler plein air’’, la chair blanche étant les mets les plus prisés pour l’occasion.Au niveau du petit marché de Niamey par exemple, l’on constate d’ores et déjà que le marché est inondé par les vendeurs de volailles et autres ingrédients de cuisine.Tahirou Midou, vendeur de volailles depuis 30 ans, nous a raconté que de son côté les préparatifs de la fête vont bon train, il ya suffisamment de volailles sur le marché et malgré la situation économique du pays, il arrive à écouler ses volailles sur le marché.Concernant le prix des volailles, M. Tahirou Midou indique que c’est depuis les villages environnants qui ravitaillent les marchés que les prix ont grimpé.Actuellement, la pintade se négocie entre 4000 et 5000 Francs CFA et le poulet se vend entre 3500 et 4000 voire 5000 FCFA, selon le poids.Pour sa part, M. Assoumana Abarchi, boucher au petit marché nous a fait remarquer que le prix du kilo de la viande fraiche sans os du petit ruminant n’a pas significativement augmenté. Il se vend à 4000FCFA.Même constat quant à la disponibilité des légumes et fruits sur le marché. Toutefois, leurs prix ont connu une hausse perceptible. A titre illustratif, une pastèque qui se négociait en temps normal 1000 F CFA est vendue à son double.En dépit de ces tracas de prix, après un mois d’abstinence, les cœurs sont à l’Aïd qui offre une occasion supplémentaire d’exalter les valeurs de partage, de solidarité et de piété, les repas de fête étant pris en famille et partagés entre parents et amis.AIO/CA/KPM/ANP/Juin2018