Niamey, 16 fév (ANP)- La sous commission chargée de la problématique de refondation politique et institutionnelle a entamé dans la matinée de ce dimanche 15 février 2025, les échanges sur les différents facteurs qui sont la base de la mal gouvernance au Niger afin de formuler des recommandations pour accompagner le processus de refondation.
A l’issue des échanges de ce dimanche, le président de la sous commission chargée de la thématique, M. Nouhou Arzika a indiqué devant la presse, être ’’entrain de plancher sur cette dimension et analyser les différents facteurs qui sont à la base de la mal gouvernance et réfléchir sur les propositions à formuler pour accompagner le processus de la refondation et envisager les institutions qui sont pertinentes pour mettre en œuvre ce processus de refondation’’.
’’A la fin de nos travaux, nous entendons mettre à la disposition de la plénière, une proposition de l’avant projet de la charte pour la transition et après nous aurons à reformuler des recommandations qui seront mises en œuvre et une fois traduites en acte, cela contribuera à la refondation de notre pays’’ a-t-il fait savoir.
Pour le moment, a-t-il souligné, ’’nous sommes sur la phase d’échanges et un partage des points de vue avec les participants sur la base des documents de synthèse des travaux des régions et de la diaspora qui nous ont été soumis’’.
»Les choses sont sur la bonne voie pour le moment, a-t-il fait savoir, notant que leurs efforts, ’’c’est d’amener les gens à comprendre qu’il y a un travail qui nous attend, celui de faire ensemble, des propositions crédibles qui puissent permettre à notre pays de retrouver le chemin de la dignité et de la souveraineté dont on parle, mais aussi qui va à partir des actions qu’on a suggérées et des institutions qu’on envisage de mettre en place, que les choses puissent s’améliorer en termes de qualité de gouvernance, d’amélioration de toutes les tâches qui sont censées être menées pour mettre en place les bases d’une véritable République qui va pouvoir être en mesure d’assurer sa souveraineté et son indépendance dans le choix de ces partenaires et politiques publiques sans pression’’.
’’On attend beaucoup de contributions de notre part au cours de ces assises car du point de vue fonctionnel et contribution, les universitaires doivent être au centre des problèmes du pays’’ a fait savoir Mme Rabiou Fatimata Bizo, enseignante à l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université Djibo Hamani de Tahoua et représentante du Syndicat National des Universités et Grandes Écoles aux assises.
Pour cela, ’’nous avons élaborer un dossier consistant, avec des propositions concrètes à cours et long terme pour une vraie refondation de ce pays qu’on a transmis à la commission qui est chargée de l’exploiter’’ a-t-elle indiqué.
DBZ/AS/ANP 0116 février 2025